Panique à Thiercelieux 8

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Justement... Je suis près du but... de mon but...
Je ne crains pas la mort, sinon je ne jouerais pas avec la peste...
Oui, j'ai désir de vengeance... de tous ces murmures prononcés pendant des années sur mon passage, alors que je soignais... De tous ces sous-entendus dans les regards lorsque je pratique mon art...
Oui, j'avoue... je veux être la seule... Me venger de tous...
Quoi de mieux de vous laisser vous étriper entre vous, tout seuls ? Je n'ai pas envie d'aller voir l'inquisiteur...

*Après la surprise causée par l'apparition de Speculoos* Speculoos, je t'ai déjà tendu la main une fois...
Ne te laisse pas aveugler... Simple d'esprit donc fortement manipulable... Montre le contraire...

Et voila tout devenait clair... Et en même temps bien plus compliqué.

Le gateux et le débile étaient amoureux.

En se débarrassant de l'un il se débarrasserait de l'autre.

Vous voyez bien qu'il vous tueront Juallia...
Ces deux erreurs de la nature sont... amoureux... si ce n'est pas le diable qui est à l'oeuvre alors... C'est purement répugnant, et j'en ai pourtant vu des choses sales dans ma vie...
Si l'un de nous se retrouve seul face à ses deux choses elles se ligueront contre.
Je prefere mourir par la peste que par l'un de ces... oh il n'y a pas de nom pour decrire ce qu'ils sont... il n'y a plus de noms... ou peut être trop.... invertis... graveleux... méprisables... vils... impurs... maudits... obscènes... ignobles... infâmes.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Et ton sortilège de malédiction, contre qui l'utiliseras tu, Maggot ?

Le général éclata de rire.

"Reprenez-vous mon jeune ami. Spéculoos est mon fils. Voici le seul amour qui nous lie mais effectivement, il est assez fort pour que nous nous sacrifions l'un pour l'autre."

Se tournant une dernière fois vers Juallia :

"Vous n'irez pas voir l'inquisiteur donc ? J'en conclue que nous n'avons pas d'accord ensemble, vous refusez mon offre. J'en suis bien désolé, sachez-le !

Viens Spéculoos. Viens, on s'en va, la nuit tombe. Passons voir notre "ami" l'inquisiteur avant de rentrer chez nous !"

Suivit par le fou, le général quitta la taverne (par la porte qu'il venait de déverrouiller, on ne le précisera jamais assez !) et se dirigea vers l'église.

Il chuchota à l'oreille de Spéculoos. Les choses étaient différentes à présent. Elle refusait leur aide, tant pis pour elle, il l'avait pourtant prévenue.

Lorsqu'ils ressortirent de l'église, ils quittèrent la place du village et ne furent bientôt plus en vue de la taverne. La nuit tombait.

J'ai déja usé mon sort de mort contre Johanès Juallia...

Si nous les tuons, nous nous retrouvons seuls tous les deux... à armes égales... vos rats contre mon sort de vie... cela me parait plus juste... mêmle si toutes les chances seront de votre coté. Le vieux gateux comptant bien m'attaquer ce soir.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Je n'ai pas serré la main au Général... Et je n'irai pas voir l'inquisiteur, car il aimerait beaucoup me voir sur le bûcher, et car Aristote connais déjà mes pensées au sujet de la personne que je souhaiterais voir brûler... Plaise à Lui de le transmettre à l'inquisiteur si ça Lui chante...

J'espere que vous avez fait le bon choix Juallia.

Ces deux là ne nous laisseront de répis.
Le fils du général... ça alors... Il a bien du engrosser au moins sa soeur jumelle pour concevoir un être aussi degradé...

Si nous nous retrouvons en face et debout tout deux demain, il n'y aura pas de trève. Ce sera votre vengeance contre la mienne... l'accepterez vous ?

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Si nous passons la nuit, oui... La votre contre la mienne... Tout à fait légitime...

J'espère également avoir fait le bon choix... Nous saurons demain... Une fois qu'ils se seront repus pour la dernière fois...

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

Alors que la plupart des locaterciens dormait - on se sait comment d'ailleurs - un terrible combat se livra entre le magicien et le loup-garou.
L'un luttait avec sa magie et l'autre avec crocs et griffes.

Peu avant les premiers rayons du soleil, la bête abandonna le combat, frustrée comme jamais elle ne l'avait encore été.
Maggot Brain, le magicien avait épuisé toutes ses recources magiques. Cet affrontement l'avait vidé de toute énergie et il avait même essuyé sur la fin quelques vilaines blessures.

Maggot Brain regarda le soleil se lever, souffrant terriblement mais heureux d'avoir survécu au combat.
Il regagna d'un pas lourd la taverne... dont il ne parvint pas à franchir le seuil.
Les soldats de l'inquisition l'attrapèrent avant et le trainèrent de force sur le bûcher. Le magicien épuisé après une nuit entière à lutter contre le démon n'avait plus que ses mots pour se battre :

- Mais que faîtes-vous donc, sombres idiots... pauvre fou... ne voyez-vous pas l'innocence de mon état à mes blessures ?

Dazibao ria depuis l'estrade sur laquelle il était monté :

Panique à Thiercelieux 8 - Page 11 Inquisiteurlc0

Panique à Thiercelieux 8 - Page 11 Inquisiteurlc0

Tai-toi, misérable créature ! Tu as aussi bien pu t'infliger ces blessures toi-même, perfide démon. Seul le bûcher révèlera ta vraie nature.
Qu'on le brûle, par Saint Thomas !

Ignorant les cris alarmés du maire, les soldats allumèrent le bûcher. Tant de bruit finit par attirer les quelques villageois encore vivant dans le village.

Les vêtements de Maggot Brain brûlairent rapidement et les spectateurs purent constater sur sa peau flamboyante les marques bien spécifiques de la peste. Le bûcher aussi horrible soit-il ne faisait finalement qu'endiguer un fléau bien plus atroce.

Dans un dernier cri, la voix déformée par la souffrance insoutenable, Maggot Brain hurla :

- Spéculoos ! Venge-moiAAAAAAAh !

Puis il mourrut.... et aucune transformation ne se fit percevoir.

Dazibao écarquilla les yeux et descendit de l'estrade en tremblant :

J'ai échoué... pardonnez-moi Seigneur ! balbutia-t-il les larmes aux yeux.

Il se signa, regarda une dernière fois le soleil et le ciel, puis sans un mot de plus il courrut se jeter dans les flammes.

Nul soldat n'eut le temps de le retenir. Il était déjà trop tard pour le sauver du brasier.
La panique et la déroute s'empara des soldats. Ils se regardèrent les uns les autres.
L'un deux ramassa armes et provision et pris prestement la route en direction "d'ailleurs qu'ici"... tous l'imitèrent rapidement.

Le général avait assisté à la scène depuis une ruelle donnant sur la place.

"Tu t'es bien battu Maggot, mais toute ta magie n'a pu que te protéger pour la nuit ... je t'avais proposé une alliance, tu as refusé, voilà le résultat ! Bien, je dois retrouver Spéculoos maintenant, je vais lui préparer un déjeuner sympathique, nous pouvons être tranquilles maintenant ... la sorcière ne nous nuira pas aujourd'hui."

Il quitta la place, se dirigea chez lui pour se changer et partir à la recherche de Spéculoos qui avait tendance à aller n'importe où.

Le sacré Spéculoos étant introuvable, le général décida de faire griller un peu de viande et quelques oeufs au grand air ... peut-être l'odeur le ferait-il revenir !

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

A midi passé, tous les soldats de l'inquisition avaient deserté le village maudit.

OOOoooooOOOOOOOOOOOOOhhhhh ! Spéculoos venait de trouver quelques traces de griffures sur un mur. MaiS EllES VieNNenT D'Où ? Je LeS COnnaIS PAs ! A force de se ballader dans les rues de Thiercelieux en longeant les murs, Spéculoos avait fini par apprendre par coeur la morphologie de chacun d'entre eux - et venait de se retrouver dans la rue où le dernier loups s'était battu avec le magicien noir. COmmEnt On LES enlèVe ? C'EST Pas BIeN ! Il FauT Le DiRE au MaiRE ! Le dernier soldat de l'inquisiteur encore présent, passait justement par là, balluchon pendu à l'épaule, et lui adressa au passage : " Eh, Sieur Spéculoos ? N'êtes-vous donc pas au courant ? Vous venez de devenir maire ! " OOOOOOOooooooooooHHHHHHHHHHh ! NooN, C'ESt paS VRai ! Pris d'effroi, il se tâta le ventre : MaiS C'EST PaS PoSSIble, Je pEUx PAs EtrE UnE MèRE ! Baissant son pantalon, il poursuivi : En PLuS, je SUIs mêME Pas UnE FIllE ! Il se rhabilla doucement, puis repris la route, à la recherche de l'inquisiteur. J'AIMERai PAs qu'IL SoiT FâchE, J'AI OUblIé de VENIr LUI PArleR hiER SoiR...

L'après midi était bien avancé, le général avait commencé à faire des plans pour l'avenir : il faudrait qu'ils investissent la taverne pour la faire vivre et accueillir les voyageurs, peut-être les inciter à s'installer et faire revivre le village ... Avec le repas de cette nuit, il serait capable de se surveiller pendant quelques temps pour repeupler le coin !

Soudain il vit -enfin- Spéculoos, l'air songeur.

"Alors mon grand, comment tu te sens dans ta nouvelle fonction de maire ? Ca signifie que maintenant, c'est toi qui décides, ici, à Thiercelieux ! Ca te plait ?"

Puis prenant un air de conspirateur, il ajouta :

"Mais tu sais que la sorcière qui joue avec la peste, Juallia, est toujours dans le coin, elle doit se cacher en attendant de pouvoir quitter le village ... il va falloir que je la trouve, dès cette nuit, et qu'on s'occupe de son cas !"

Il lui fit un clin d'oeil.

BRRRrrrrRRROoUUUUUURRRrrrrRRRR... OH... MoN VenTRE il ParlE ! Le PETiT Il a FAIm je CROIs ! Voyant le repas que le Général Zheimer avait préparé, Spéculoos se jeta sur la viande et les oeufs, avalant tout d'une traite.
F'esT PaS PfouR MoI, FénéRAl, F'ESt PouR leu Bébé !
Lorsqu'il eut fini sa bouché, il ajouta :
Au FaiT, je PeuX DéCIDer quOI, iCI ? J'AI EnVIe D'Une FêTE FoRRaiNe, Je PeuX AVoir ? C'EST auSSI Pour le Bé... Oh ! Là, lA, DERRIèRE VouS, PaPY ! RegARDez, la PESte de JuallIA EllE VienT De passER !

Le général se mit à rire aux commentaires et questions de Spéculoos. Puis à sa dernière phrase, il se retourna brusquement, mais ne vit personne. Regardant Spéculoos à nouveau, il lui fit part de ses plans.

"De toute façon, étant donné qu'elle a refusé mon offre, qui lui aurait permis d'avoir la vie sauve et de quitter le village tranquillement, je vais devoir l'éliminer ... mais je ne le ferai pas moi-même ... je vais laisser le loup s'en charger lui-même."

Il leva la tête. L'étoile du nord brillait déjà dans le ciel dégagé et le soleil à l'horizon teintait ce même ciel de couleurs magnifiques : du rouge profond jusqu'au bleu pâle en passant pas l'orage et le jaune ...

"Il me faut attendre que la nuit soit totalement tombée, cependant. Dès que ce sera le cas, tu iras chez moi, pour tout ranger d'accord ? Et tu ne sortiras que demain matin au lever du soleil ... non pas que je craigne pour ta vie, je n'ai pas l'intention de te faire le moindre mal, mais on ne sait jamais ce que la sorcière pourrait tenter ..."

D'ACCOrd, Je feRAi coMMe ToI, On RESterA DedanS PendANt Que lE LouP Il AttAQUerA JuALLIa DehORS ! ComME Ca, IL Ne NouS ARRIVERa RIen !
Un sourire s'affichait sur le visage de Spéculoos.
Dazibao, tu aimes bien comme prénom ? Si c'ESt unE FIlle J'aI PensE A MaggoT, c'ESt Bien NoN ?

"Hahahaha décidément Spéculoos, y a des fois où tu as vraiment un grain, pire que d'habitude ! Tu sais qu'un enfant, il faut l'attendre pendant 9 mois ? Tu auras le temps de choisir un prénom qui te plaira vraiment !"

-Et tu auras oublié cette idée aussi, d'ici là, heureusement- pensa-t-il pour lui-même.

"Par contre, tu sais, je ne pourrais pas rester avec toi dans la maison, il faudra que je surveille que le loup fait bien son travail, tu comprends ? Allez, viens, aide moi à commencer à ranger !"

Il commenca à débarasser la table tout en finissant de parler.

"Pour la mairie, c'est toi qui dois décider des impots, du prix de la bière à la taverne, des animations, de l'accueil des visiteurs, c'est toi aussi qui devras chercher un curé pour notre église et enfin accueillir les nouveaux habitants qui arriveront bientôt !"

MaIs TouT Ca, C'ESt RenE QuI DoiT LE FAIre, nON ? De TOUte FAçON, leS GenS Ils ONt Peur Ils ParTenT touS... Ca FAIt pluSIeuRs JourS J'AI PAs Vu le ForGERon, ni la FEmme Qui Me SouRIAit !
Entourant le Général Zheimer de ses bras...
NoN, Ne PaRS PAs, CeTTE NuiT... J'AI PeuR, JE VEUx PAS QU'iL T'ARRIve DU mal !
Regardant par la fenêtre, il lâcha d'un coup le Général.
OOOooooooOOOOOhh ! ReGArDE, DeHORS, il FAIt TOUt GRIs ! On VoIT PAs trèS Loin... c'EST TOUT BRUillarDeuX !

Le général regarda par la fenêtre : Spéculoos disait vrai, le brouillard était tombé sur le village. Quelle aubaine !

Depuis le début de la journée, le général était étrangement lucide, il ne lui était arrivé aucun moment de perte de conscience de la réalité environnante. Peut-être était-ce la perspective de son travail nocturne ? Aucune idée, mais il allait falloir qu'il se mette en route rapidement, pour ne pas laisser le temps à Juallia de s'enfuir.

"Bon d'accord, Spéculoos, je resterai avec toi, mais je dois d'abord aller fermer à clef l'auberge. Tu sais bien que René a été brûlé ce matin. Rappelle-toi, je t'ai expliqué sur le banc que c'était moi, le loup et que je me servirai de ce pouvoir pour te protéger toujours ! Et le rat que tu as reçu l'autre nuit prouve que Juallia te veut du mal, même si elle faisait semblant d'être ton amie en pleine journée. Je dois donc l'empêcher de recommencer, tu comprends ?

Je vais donc laisser le loup prendre le dessus et lui dicter sa conduite. Puis lorsque son travail sera terminé, alors je reprendrai le contrôle et reviendrai ici avec toi.

Tu comprends bien ?"

Le général avait finalement réussi à convaincre Spéculoos qu'il ne serait pas absent très longtemps et qu'il ne risquait absolument rien. Il fallait donc se dépécher ...

La lune était haute, la métamorphose pouvait commencer ...

Loup-garou Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 20/04/2007

Lorsqu'elle fut totalement achevée, la version lycan du général partit en chasse. L'air était quelque peu épaissi par le brouillard, mais cela n'en serait que plus amusant. Il commença à arpenter le village, traversant les ruelles sombres dans le silence le plus total. Il humait l'air à chaque coin de rue, cherchant trace de sa victime. Il s'approchait de sa maison lorsqu'il perçu un infime mouvement dans son dos : elle venait de s'enfuir. Ainsi elle n'avait pas fuit le village durant la journée, avec tous les soldats ? Grand mal lui en fasse, elle ne le quitterait plus jamais !

Le loup fit demi-tour, prenant son temps. La nuit était à eux et il allait en profiter, tout danger étant à présent écarté. Soudain, une fiole lancée avec force atteri à côté de lui, laissant répandre un gaz qui aurait fait tousser et s'étouffer le loup si celui-ci n'avait eu la faculté de se redresser sur ses pattes antérieures et si le brouillard n'avait empêché le gaz de se répandre trop facilement. Repérant d'où le tir avait été effectué, la bête marcha sur deux pattes, poursuivant sa proie d'un pas nonchalant. Elle s'enfuyait, tournait dans les ruelles, entrant dans les maisons pour en ressortir par le fenêtres arrières, mais sa trace était maintenant suivie et plus rien ne pourrait empêcher son destin de se jouer.

SpéculOOs ATTenDRE, SpécuLoOS Pas BougER... Il était assis là, en la demeure du général, à s'impatienter, attendant que le travail soit fait. SpéCUlOoS AttEnDre, SpéCULooS paS bouGer... Seulement, le temps passait, et Spéculoos se lassait de ronger ses petits ongles. SpéCUlOOs ATTenDRe, SpéculooS PaS BouGer... Il commençait à pleuvoir des rognures d'ongles sur le sol. SpéCUlOOs AttenDre, SpéculOOs paS BouGER, SpéCUlOOS aTTenDRe, SpécuLooS... OOOhhhh... SpéCUlOOs BouGer, SpéCULOOs pluS ATTenDRe ! Il se leva d'un bond, et sorti par la porte d'entrée.

Loup-garou Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 20/04/2007

Le milieu de la nuit était largement dépassé et le loup se lassa soudainement de ce petit jeu de cache-cache que la sorcière ne pouvait gagner : le brouillard s'était levé au début de la nuit et aucune pluie ne venait souiller les odeurs qu'elle laissait derrière elle.

Une odeur de peur, de panique, une odeur piquante, excitante pour une bête qui veut savourer son dernier repas avant longtemps. La bave coula sur les babines du lycanthrope et il se remit sur ses 4 pattes, se mettant brutalement réellement en chasse derrière la femme.

Celle-ci dut sentir le changement car elle poussa un bref hurlement et accéléra sa course tout aussi brutalement. Elle disparut dans une rue transversale. Le loup la suivit à l'odeur ...

GéNéral, Où eS-Tu ? GéNéRAl ? Oh HO ? GénéRAl ? Tu m'ENtenDS paS T'ES où ? J'ai PeuR... GénéRAL ? Il faiT FRoiD... KeuFFF ! KeuFFF ! Je vienS De Tousser, j'AI BesoiN D'aiDE ! Au seCOUrs !
Spéculoos vagabondait de ruelle en ruelle, à l'aveuglette. Machinalement, il parcourait son circuit habituel, sans se tromper. C'est qu'il le connaissait bien, son village natal. Mais l'air frais, l'inquiétude, le stress et la solitude avaient un effet très négatif sur son état actuel.
GénéRAL ? Où Tu eS ? Moi Je voiS PAs dans le brouILLArd !
Les dernières nappes de brouillard subsistaient encore en cet endroit de la ville. Il pressait le pas, de plus en plus angoissé.
GénéraL ! J'AI maL AUx pieDS mainTEnanT ! J'ai TRop marchE ! AlorS, C'est finI avEc la PesTE ? EllE eSt Morte mainteNanT ?
PAF !
Spéculoos tomba subitement au sol.