Panique à Thiercelieux 8

Maggot entra dans la taverne.
Il n'avait pas poussé la porte bien fort et pourtant les personnes présentes se tuerent un instant pour le regarder entrer.
Maggot detestait avoir tout ces regards sur lui, il avait éspéré que son arrivé au village se ferait plus discrète.
Il alla directement voir l'aubergiste et lui commanda de quoi se restaurer.
Il lui parla si doucement que l'aubergiste fut obligé de s'approcher de lui pour tendre l'oreille.

Il partit ensuite s'assoir dans un coin de la taverne, à l'ecart des autres clients.

Après qu'elle se soit présentée, le générale reprit la parole :

"Hé bien, soyez la bienvenue ici mademoiselle Mara. Je me présente à mon tour, je suis le général Zheimer -il s'inclina devant la jeune femme- à votre service, si cela devait s'avérer nécessaire.

Je vous prie de bien vouloir venir me trouver le jour où vous souhaiterez quitter la ville, afin que je sache en permanence combien de visiteurs abrite le village. D'ici là, je vous souhaite un excellent séjour ! "

Puis la jeune femme le questionna sur le fou du village qui venait de sortir par la fenêtre :

"Oui, oui, c'est un jeune d'ici, le pauvre ...euh ... je ne me souviens plus très bien ce qui lui est arrivé ou bien même s'il est né comme ça ... en fait, je ne suis plus très sûr de savoir qui c'est en fait, mais il est bien du village, ça c'est sûr ..."

Fronçant les sourcils en tentant de se souvenir de la jeunesse du fou, le général salua distraitement de la main la jeune femme et s'éloigna de sa table, quittant la taverne. Sur la place, il s'arrêta un long moment, immobile face à la fontaine.

C'est alors qu'il prit conscience qu'il venait de croiser un nouvel étranger juste à l'entrée de l'auberge. Se rappelant à son devoir, il retourna à l'auberge, le repéra dans un coin de la salle et s'approcha de lui en le saluant, comme à l'accoutumée :

"Salutations l'ami, je me présente, général Zheimer; Puis-je vous demander, sans vouloir vous importuner, qui vous êtes et la raison de votre présence à Thiercelieux ? Sans méprise, je m'occupe de la sécurité et souhaite connaître les différents visiteurs du village !"

Nombre de messages : 254 Age : 36 Date d'inscription : 07/10/2006

René n'en pouvait plus de travailler. Tous les clients passent commandent en même temps, il ne s'en sortait plus. L'homme aux cages était rentré dans la taverne, une jeune et jolie demoiselle aussi, et il n'avait toujours pas prit leur commande. Le général rentra et commanda son plat habituel. René s'empressa de le lui préparer. Il vait déjà eu quelques mésaventures avec ce hurluberlu, il ne voulait plus en avoir.
René prépara les quelques commandes et vint les servir. Lorsqu'il s'approcha de Johanès, il lui lança:
Jo, la prochaine fois que tu donne un couteau à l'autre timbré, tu le fais en dehors de ma taverne, d'accord? Parce que c'est qui qui va réparer cette vitre maintenant?

René apporta le plat au général et demanda à la jeune fille ce qu'elle veut manger. En attendant sa réponse, il alla prendre la commande du marchand de cages.

Ensuite, René revint derrière son comptoir et un étranger qui commanda à manger:
Un steak de cocrodylle??? Non, monsieur, on n'a pas ça ici...Et d'ailleurs c'est quoi un co-crocodile?

ooHHHooOOOOhh ! Spéculoos, confortablement assis en dessous de la fenêtre en train de jouer en faisant couler du sable entre ses mains, vit le général Zheimer sortir, puis rentrer à nouveau dans la taverne. Curieux, il se leva, et commença à le suivre. Trop tard, la porte se referma devant lui. oooHHhhh... Spéculoos resta moultes secondes en face de la porte, n'osant pas entrer. OhH... Croisant les jambes, se frottant maladroitement les mains, il regarda les veinures sur le bois de la porte. oHHHHO ! Prise de décision, Spéculoos quitta la porte, et revint à la fenêtre, qu'il franchit tête en avant, se retrouvant à l'intérieur tête en bas, et pieds en l'air.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Citation :: René n'avait pas arrêter toute la matinée...Que de monde à l'auberge. Et qui plus est, le marchand du village n'était pas encore là, donc pas de sel! En ces temps...
René prépara le dejeuner de juallia. Tous les matins, elle mange la même chose: un oeuf sur une tartine passée au dessus du feu. Le tout avec un verre de lait de la traite du matin. René s'approcha de Juallia
Voilà ma belle, je t'ai mis les restes de tripes d'hier soir, comme ça tu pourras nous prédire les catastrophes.
Dis, j'ai entendu que tu ne roulais pas sur l'or ces derniers temps. Si tu veux, je t'offre le repas si tu viens me voir ce soir. Tu me diras quoi plus tard. De toute façon, tu passes toute les semaines...

*Avant qu'il n'aille s'occuper d'autres clients, elle lui répondit, ironiquement :*
C'est vrai que dans cette bouillie, je peux voir beaucoup de choses...
*Cependant, elle se pencha tout de même dessus, pour dire quelques minutes plus tard, d'une voix troublée :* Il y a des monstres au village... Ils se cachent parmi nous... Certains ont les dents longues... D'autres un appétit énorme, une fois la nuit tombée... Beaucoup des notres vont disparaitre, dévorés par ces bêtes... La peste va aussi s'abattre... Les rats arrivent... *Elle repoussa l'assiette de tripes, un air dégouté sur le visage, et s'intéressa à son repas.
Des étrangers entraient dans la taverne. Des potentiels clients... Après qu'elle eut fini de manger, elle se leva. Croisant René qui faisait le service, elle lui murmura :*
Comme d'habitude je viendrai te porter ta potion, mais n'essaies pas de faire comme la semaine dernière...
*Puis, elle se dirigea vers une tablée. L'homme qu'elle avait remarqué sur la place quelques heures auparavant s'y trouvait (Vegoku). Un sourire se dessina sur ses lèvres :* Messire, pour quelques écus, je vous lis votre avenir... Laissez vous tenter... Donnez moi votre main...

Vegoku regarda le général qui semblait avoir perdu la raison devant la jeune Mara. Elle lui demanda si c'était à elle qu'il s'était adresser Vegoku opina du chef et la jeune-femme alla parler avec le général.
L'attention de Vegoku fut détournée par le fou qui avait fait une crise en voyant les cages un peu plus tôt...

Le tavernier vint prendre la commande de Vegoku et celui-ci demanda une coupe de vin rouge. Le tavernier s'en alla pour le servir quand un jeune-femme s'approcha de Vegoku et lui dit qu'elle pouvait lire l'avenir...
Vegoku sourit et lui tendit sa main en disant :

Allez y l'avenir m'intéresse...

Les clients affluaient : étrangers et clients habituels.
C'étaient ces derniers qui intéressaient le plus Mara. Qui avait-elle connu autrefois ?

Le patron de la taverne interpella un homme du village : Jo.
Petit à petit, elle mémorisait les noms de chacun, machinalement.

Le général poursuivait sa tournée d'inspection et s'intéressait à un homme, tandis qu'une femme s'approchait du marchand de cage pour lui proposer la bonne aventure.

Elle commanda le menu du jour au patron et lui demanda une chambre .
La route qu'elle avait effectuée avait aiguisé son appétit, et sa fatigue. Elle irait bien faire une petite sieste après le repas.

L'homme visiblement perturbé réapparut dans la taverne. Il fait une arrivée remarquée en repassant pas la fenêtre et en atterrisant les quatre fers en l'air.
Mara fait une grimace de douleur, puis s'approcha de lui:

Ca va ? Pas d'bobo ?

Elle resta cependant à distance, ne sachant comment il allait réagir avec elle.

Il était en train de discuter avec l'homme à la peau sombre lorsqu'il entendit un bruit de chute. Le général se tourna et vit le fou du village faire encore des siennes.

"Olà garnement, c'est toi qui a brisé cette vitre ? Tu as beau avoir l'esprit quelque peu dérangé, tu vas devoir t'acquitter de cette dette envers le tavernier, c'est bien clair ?"

S'approchant, il pointait le doigt vers lui durant son sermon. Puis il l'attrapa à l'épaule et l'aida à se remettre d'aplomb.

"Va voir le tavernier et demande lui quel service tu peux lui rendre pour le rembourser de cette vitre cassée, tu m'entends ? Et alors je t'offrirai un bon repas et tu iras voir ailleurs."

S'approchant du comptoir, il déposa un peu d'argent, pour régler son propre repas, plus un repas pour le jeune fou du village. Se retournant, il croisa à nouveau le regard de la jeune étrangère prénommée Mara. De vieux souvenirs lui revinrent en mémoire. Comme cette jeune fille lui rappelait sa Joséphine, amour de jeunesse perdu ... Il secoua la tête et proposa à la cantonnade une partie de cartes. Puis il s'installa à une grande table et sortit un jeu quelque peu usé d'une poche intérieure de sa veste. Il commenca à mélanger les cartes en attendant que quelqu'un le rejoigne.

Maggot observait le va et vient de la taverne.
Le général venait de le quitter suite à l'intervention bien heureuse de l'idiot du village, ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Ce général était bien curieux et les réponses brèves que venait de lui faire Maggot n'avaient eu le l'air de le satisfaire que momentanément.

Maggot n'avait pas prévu qu'on puisse s'interresser à lui de la sorte.
Son air pouilleux avait d'habitude le don de faire fuir les curieux et s'en était bien là le but.

Bon débarras. , se dit-il.
Continues tes observation et sois vigilent, le fourbe que tu cherches est aussi idiot qu'il est veule... Il finira par se montrer.

La vengence est un plat qui se mange froid mais la soupe se mange chaude.
Alors, Maggot se réinterressa à son repas, ça n'était pas grand chose mais il avait si faim...

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

C'est pas gratuit, Messire...

*Elle saisit sa main, et se penchant dessus, prit un air mystérieux. Après quelques minutes :*
... Hum... Vous resterez dans ce village... Vous ne le quitterez pas... Vos cages vont disparaitre... hum... Vous allez rencontrer une demoiselle... Le spectre de la maladie plane sur vous...
*Elle leva sa tête vers lui*
Vous voulez une potion pour être immunisé contre ces maladies ?

Vegoku sourit et commença à l'interroger:

Que voulez vous dire ?Mes cages disparaitre ? Toutes vendues ou bien...Et a quoi ressemblera la demoiselle en question ? Parceque j'en ai déja rencontrer plusieurs...

Il regarda la jeune-femme avec un visage neutre mais intérieurement il doutait qu'elle puisse l'aider...Vegoku sortit une bourse et demanda :

Combien est ce que je vous dois?

Ouille OuiLLE oUIlle OuILLE OuillE ! Ah J'AI maL ! Spéculoos regarda un instant autour de lui, et vit Mara lui parler. OuI, CA vA, SPéCUloos paS trOP maL, SpéculOOs a UN Peu L'habiTude. Puis, il vit le général s'approcher de lui et le sermoner.
Oh... Oh... Oh... Non, pas ma faute, c'est pas la mienne, ma faute. J'ai rien fait de mal, je suis juste passé par là, mais je suis revenu... N-N-N-Non, je suis gentil, gentil Spéculoos, ami de tout le monde, me me... non, ne me prenez pas comme ça, non, non, oui, d'accord... Oui Monsieur.
Sur ce, Spéculoos s'approcha de Maggot Brain et lui dit : SpéCULOOS paS FIEr de Lui, SPéCuloos S'EXcuse, SpéCuloos voulait paS, paRdon, MONsieur le Tas VernieR, Je peux Vous aiDer, Je PUE faire QuelQues Choses ? Vous voYez C'est Pas MA Faute, JE suiS JUste paSSE et J'aI CassE, MAiS j'ai DéjA réPARE, je SUis REpassE par Le Trou ! Et sans attendre une quelconque réaction de la part de Maggot Brain, Spéculoos s'assit sur une chaise, pencha la tête, et joua avec ses doigts. Il ne n'avait jusqu'alors jamais remarqué, mais lorsqu'il referme ses doigts, paume en bas, il ne voit plus ses doigts. C'est alors qu'il écrasa une petite araignée du pied.

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 11/01/2007

Entendant les prédictions de la sorcière, Johanès eut un moment d'angoisses. De vieux souvenirs revenaient à son esprit. Il avait déjà eu affaire à des monstres quelques temps auparavant lorsqu'il était maire. Et voilà qu'elle annonçait aussi la peste. Il refusa de croire que c'était possible, il avait bel et bien vu le dernier monstre mourir devant ses yeux. Il interpella alors Juallia.

Cesse donc tes ragots. Ces tripes sont bien trop putrides pour que tu y vois quoi que ce soit !

Puis, Johanès éclata de rire en voyant Speculoos passer par la fenêtre. Il répondit à René, le tavernier, toujours aussi hilare.

Fichtre, débrouille toi avec lui pour ta fenêtre ou alors supprime la carrément. Tu sais bien qu'il va encore la casser un jour ou l'autre, crénom !

Mais avoue qu'il nous fait toujours bien rire. C'est pas avec le vieux général fêlé qu'on se marre autant, ni avec cette fichue sorcière qui voit des monstres dans tes tripes. Demain, essaie donc de lui filer des boyaux encore chauds qu'elle puisse y voir quelque chose.

Tout en parlant, le vieux forgeron regarda les nouveaux venus, un repoussant personnage qui parlait à voix basse et ne lui disait rien de bon et une bien belle jeune femme qui ressemblait à..., qui ressemblait à ... argh, zut, pas moyen de se souvenir. Johanès renonça à chercher plus avant et offrit une tournée générale à tout le monde.

Hop, René, envoie nous ta meilleure bouteille. C'est moi qui régale. Ca te consolera pour ta maudite fenêtre.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Elle se redressa* Messire, c'est votre destin qui est écrit sur votre main, pas la carte d'identité de vos rencontres... *Elle ajouta en souriant* Cette demoiselle peut très bien être moi ou alors celle qui parle avec le général, là-haut... Quoique je doute que cela soit à moi que vous réussissiez à faire les beaux yeux... *Elle rit.*

Ce que vous voudrez me donner, Messire... Je compte sur votre générosité pour vivre... *Ce fut à son tour de tendre la main, et son visage prit un air suppliant...*

*Elle entendit Johannès se moquer de ses prédictions. Toujours la main tendu vers Vegoku, elle tourna la tête vers le forgeron et lui lança un regard noir, se promettant de "régler son compte" après son numéro avec le marchand de cages*

Et voila, l'idiot du village venait maintenant l'incommoder...

Maggot donna par dessous la table un grand coup de pieds dans les pieds de chaise du débile, profitant que les autres clients regardaient ailleur.

Le crétin s'étalla par terre emportant la table avec lui.

Tout le monde se retourna vers eux.

Maladroit !!! N'y a t'il pas quelqu'un dans cette taverne pour me débarrasser de cette chose ? Mon repas est à terre et gaché !!

OOH, HoooH, OOOH, NoN, N-N-Non, NOn... Spéculoos regarda tout autour de lui, et vu leurs regards. PaS MA FauTE ! PAS ma faUTe ! Spéculoos se mit à trembler, rougit, cacha subitement son pantalon de la main, et couru au dehors, en passant par la porte. Malheureusment, elle était fermée, et il l'emporta avec lui. PAS ma FAuTE !

Vegoku à la réponse de la femme sentit qu'elle n'était pas plus voyante que lui borgne ! Il déposa la bourse bien ronde dans la main de la jeune-femme et lui dit :

Je prend aussi une de vos potions...

Le général jouait avec ses cartes tout en observant les différentes scènes. Soudain en voyant le fou s'emporter et partir avec la porte d'entrée, il éclata de rire. Son fou rire dura plusieurs minutes, c'était bon de rire. Puis, essuyant une larme, retenant les derniers rires, il se leva, s'apprêtant à quitter la taverne. Passant près de la demoiselle à qui il avait parlé plus tôt dans l'après midi, il s'inclina et lui demanda dans un souffle :

"Etes vous sûre que vous n'auriez pas des origines ou des ancêtres dans la région ? Votre visage me rappelle une amie d'enfance et je me demandais ... enfin .. hum voilà, pardonnez moi pour cette indiscrétion, je vais vous laisser manger en paix, pardonnez-moi !"

Il avait bafouillé ses dernières paroles et avait très légèrement rougi, se sentant trop audacieux de poser tant de questions à une simple visiteuse du village. Il s'éloigna à grands pas, dans l'intention de retrouver le fou pour le calmer un peu.

Après le départ précipité de l'idiot du village, Maggot vit le General Zheimer interpeller la jeune fille...

Il ne l'avait pas trop remarqué jusqu'a présent, distait qu'il avait été par le vieux et le crétin.

Cette jeune fille n'avait pas l'air du coin et pourtant le général avait l'air familier avec elle. Il faudrait qu'il s'interesse de près à cette jeune fille...

Son innocence apparente était un trésor sans prix pour Maggot.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Ses yeux s'arrondirent lorsqu'elle vit la bourse qu'il déposa dans sa main* Vous êtes trop gentil, Messire... Merci... *Elle la fit vite disparaître dans sa besace, de laquelle elle sortit un petit flacon transparent, contenant un liquide verdâtre* Voici, Messire... Il faut la boire à la prochaine pleine lune...

Veuillez me pardonner Messire, mais je dois y aller...

*Elle s'éclipsa rapidement, ayant peur qu'il lui reprenne la bourse, passa à travers les débris de la porte et courut en direction de l'église*

Vegoku regarda le flacon et se dit que ce n'était pas demain la veille qu'il allait en boire...Il glissa le flacon dans l'une de ses poches et dit :

C'est tout ce que vous avez à vendre ?

Elle ne dut pas l'entendre puisqu'elle venait de fuir avec la bourse...
Il haussa les épaules puis regarda le tavernier en attendant toujours sa coupe de vin...

Le général revint lui parler :

Citation :: "Etes vous sûre que vous n'auriez pas des origines ou des ancêtres dans la région ? Votre visage me rappelle une amie d'enfance et je me demandais ... enfin .. hum voilà, pardonnez moi pour cette indiscrétion, je vais vous laisser manger en paix, pardonnez-moi !"

Mara déglutit difficilement, et pâlit. Cet homme avait-il connu ses parents et surtout sa mère ? Etait-ce à elle qu'il pensait ? Une amie d'enfance... ? Tiens, tiens...

Elle ne le regarda pas immédiatement. Déjà, respirer, reprendre le contrôle de ses nerfs...
Une impression désagréable d'être observée....
Elle se retourna et vit le l'homme sombre la fixer .
Elle soutint son regard jusqu'à ce que le tavernier lui apporte son repas .
N'oubliez pas de me remettre la clé de ma chambre, lui dit-elle.

Elle sourit au vieux soldat pour masquer sa gêne, puis se tourna vers le fameux Johanès qui avait payé une tournée et s'assit près de lui.

Maggot regardait la petite arnaqueuse s'enfuir avec la bourse du vendeur de cages...

Celui ci soit il est très riche soit il est très bète !!

L'argent ne l'interressait guère mais cette scene jetait cependant un trouble dans son esprit.

La jeune fille le fixait... Le petit chaperon rouge comme il l'avait surnommé dans son esprit, se souvenant d'un vieux conte de son enfance. Il soutint son regard et vit qu'il s'était trompé, à la différence du chaperon, son innocence n'était vraiment qu'apparente. Son regard était intense et emplis d'une passion qu'il admirait.

Decidement, ce village ne ressemblait en rien à son souvenir ni à aucun village qu'il avait pu visiter. Personne ne semblait être ce qu'il montrait.

Maggot s'enfouit dans ses pensées, réflechissant à le maniere dont il allait s'y prendre pour arriver à ses fins.

Il sourit.

Cet échange muet avec le chaperon l'ampli d'espoir... peut être cette jeune fille allait lui être beaucoup plus precieuse qu'un trésor finalement.

La nuit était tombée à présent et le général avait parcouru le village jusqu'à la lisière de la forêt. De là, il s'était perdu dans la contemplation des étoiles et n'avait pas vu le temps passer. A présent, il rentrait chez lui en sifflotant.

Arrivé dans sa vieille bicoque, il alluma une chandelle, sortit un vieux fourreau d'un coffre sous son lit, et s'asseyant à l'unique chaise trônant près de la table, il se mit à frotter la lame de son épée pour la faire briller, selon un rituel bien établi. Après plusieurs heures à lustrer et graisser son arme pour qu'elle glisse souplement dans son fourreau, il finit par la ranger dans son coffre, enveloppée d'un voile, et par ranger l'ensemble à sa place, sous son lit.

Il se dirigea ensuite vers l'armoire à nourriture et vaisselle, se prépara un repas frugal à base de viande séchée et de légumes quelque peu défraîchis, puis alla se coucher afin d'être réveillé en forme par les rayons du soleil matinal pour sa ronde du matin.

Il rêva durant son sommeil de sa jeunesse passée, de sa Joséphine et se souvint alors qu'elle avait une jeune soeur déjà fiancée. Qu'était-elle devenue ? Se demanda le subconscient du général, mais il n'avait pas de réponse. Il était parti pour la guerre peu de temps après la disparition tragique de sa fiancée et en revenant, la famille de Joséphine avait quitté le village. Il avait oublié tout cela, la mémoire vous joue souvent de drôles de tours, lorsque vous dormez.

Nombre de messages : 254 Age : 36 Date d'inscription : 07/10/2006

M'sieurs, Dames. Je ferme. Pour les gens voulant dormir ici, je n'ai que deux chanmbres de libres...Ce sera au plus offrant.

René avait déjà sortit une vieille planche en bois pour remplacer temporairement la porte.