Panique à Thiercelieux 7

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

Le jour n'allait pas tarder à se lever sur Thiecelieux.
Dans quelques heures tout voyageur passant à une lieue pourra voir ça :

Dans quelques heures les locaterciens se réveilleront et s'animeront, sans se douter que...de rien.

Servilus fut réveillé par le rouge gorge qui avait élu domicile dans la haie juste devant sa fenêtre ouverte. L’oiseau chantait à tue-tête tous les matins depuis une semaine. Servilus glissa la main hors de son lit, jusque dans le seau qu’il gardait spécialement au pied de son pageot. Il saisi une pierre, ajusta son tir et dégomma le piaf dans un nuage de plumes. A partir de ce moment là, Servilus eut la certitude que la journée commençait mal. Il est était ainsi à peu près tous les jours de l’année mais la journée s’annonçait particulièrement pénible aujourd’hui. Il devait se rendre au village faire quelques achats, il n’avait plus ni sel pour conserver sa viande, ni d’herbes pour ses tisanes.

Servilus vivait à l’orée du bois, la cabane la plus éloignée du centre du village, comme un hermite. Il ne s’y rendait que par nécessité, n’aimant pas se mêler « à ses bouseux en guenilles qui peuplaient ce village ». Il n’avait jamais travaillé de sa vie. Seul héritier de petits bourgeois marchands, il avait voyagé pendant plusieurs années. Puis les fonds s’étaient faits rares et il avait fait l’acquisition de cette cabane pour une bouchée de pain, bien décidé à finir ses jours ici, loin du monde. Il ne possédait plus grand-chose, sinon un vieil âne gris qui répondait au doux nom de Charogne et un mainate noir, qui s’appelait Arsenic, qui passait ses journées sur l’épaule de Servilus et qui répétait toutes es fins de phrase comme un écho.
Physiquement, Servilus n’était pas gâté par la nature. Ses longues années de solitude et de misère avaient eu raison de son apparence. Il avait le visage creux, le teint blafard, un nez saillant et des cheveux longs noirs et raides un peu gras, qui collaient sur son visage les jours de pluie. Il était plutôt grand mais assez squelettique, son régime alimentaire n’étant pas toujours très enviable.

Servilus n’avait jamais eu d’amis, même petit, les autres l’avaient toujours profondément insupporté. Il nouait des relations avec autrui seulement quand il avait quelque chose à en tirer, un peu d’argent, un service, .... Il était antipathique à souhait et se complaisait dans ce rôle, personne ne venait jamais l’ennuyer.

Ce matin là, il mangea un reste de viande de biche salée, s’habilla rapidement, fit une toilette des plus sommaires, pris un sac de toile de jute et sortit Charogne de la grange. Servilus grimpa dessus et assena quelques taquets au pauvre âne qui n’avançait pas assez vite.

Le soleil était levé depuis peu lorsqu'un homme aux cheveux gris s'avança dignement sur la place du village, se dirigeant vers la taverne. Ses lèvres pincées et son air suffisant lui donnaient l'air d'un noble se mouvant parmi cloportes et cafards. Pourtant il n'avait rien de ce statut et chacun en ce village le connaissait bien. Alfred venait environ une fois par semaine au village faire le tour des échopes, terminant son périple par la taverne, lieu qui lui répugnait parmi tous les autres.

Dans chaque atelier, il entrait, saluait le propriétaire et demandait la note de Madame Téa. Tout comme à l'auberge dans laquelle il était à présent, il sortait une bourse pleine et réglait tout ce que la jeune femme avait ... consommé depuis son dernier passage, avant de repartir prestement.

Ce rituel terminé, Alfred s'éloignait de la place du village et ce n'est qu'une fois sur le chemin menant au manoir, isolé du reste du village, qu'il laissait échapper l'air qu'il retenait dans ses poumons, long soupir traduisant un soulagement de s'éloigner de la populace.

Shhhhhhhponk....

Shhhhhhhhhhhhhhpppooooonnkkkkk....

ShhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhppppppppppooooOOOOOooooonnnnnkkkk...

Plus de 6 heures maintenant qu'il tapait sur cette parois, il avait quitté sa chaumière alors qu'il faisait nuit, la récolte était plutôt maigre, trés maigre même, voire nulle...
6h de coup de pioche et pas un seul minerai d'or de déniché, sale matinée, mais ça n'entamait pas le moral du mineur Azraël, qui pendant tout ce temps pensait à la bonne chope qui l'attendait à la taverne...

Il était seul dans l'aile 625D, les autres avaient tous migrés vers la 314K suite à la rumeur d'un filon au bout de ce tunnel.

Le 314K, Azraël n'y aurait mis les pieds pour rien au monde... l'air était irrespirable là bas, plus oppressant encore que de dormir avec un renard crevé, et les pieds s'embourbaient dans une terre molle, faisant de chaque pas un véritable calvaire.

Qu'ils aillent tous mourrir dans ce tunnel ! ils ne trouveront rien ! moi je prefère creuser par là. A force d'obstination je finirais bien par décrocher le jackpot !

Azraël aimait bien conter ses malheurs à son photophore, sa seule compagnie sous la terre, surtout depuis qu'ils s'étaient tous mis en tête que le tunnel 314K allait les rendre riche. D'ailleur en jettant un oeil à son confidant il remarqua que la bougie allait bientôt finir de se consumer. Il sortit un cierge de son sac et l'approcha de la flamme qui se mourrait. Une fois allumée, il remplaça l'ancienne qu'il souffla. Et voilà c'était reparti pour une bonne heure à taper de la roche non stop...

De retour dans la demeure de l'ancienne châtelaine, Alfred se rendit dans la grande salle à manger et vit avec satisfaction que le petit déjeuner qu'il avait déposé avant son départ sur la longue table avait été pris. Madame Téa était donc levée et avait mangé, ce qui était une bonne chose. Il entreprit donc de débarrasser et se mit à l'ouvrage : faire la poussière, remettre chaque chose à sa place et une place pour chaque chose ... tel était son quotidien et tel l'avait toujours été.

A la différence que trois décennies plus tôt, il faisait cela sous les ordres de Dame Elisabeth de Jarre, ancienne chatelaine de Thiercelieux. La pauvre était morte en couche, laissant pour unique descendance une petite fille aux soins d'un amant qu'elle n'avait point eu le temps d'épouser. Chose bien peu réconfortante s'il en était pour Alfred, car s'il avait toujours énormément apprécié Dame Elisabeth qui savait gérer les affaires comme il le fallait, on ne pouvait en dire autant de son amant, un pauvre bougre du village qu'Alfred méprisait au plus haut point.

Le père n'avait donc eu aucun droit sur l'héritage de la châtelaine, n'en étant pas le légitime époux devant Aristote et Alfred avait toujours mis un point d'honneur à protéger le domaine et la fortune des de Jarre des mains avides de cet homme.

Jamais il n'aurait pu penser que c'était ce rejet qui avait pu causer les évênements succédant au décès de la châtelaine : l'homme rejeté du manoir, emportant le bébé avec lui, se ruinant la santé à la mine tous les jours pour élever un enfant qui réclamait plus que 8 écus d'attention par jour, la dégringolade vers le désespoir et l'alcolisme, la haine grandissante envers cet enfant qui était à l'origine de tous ses malheurs et finalement, la brutalité.

Erron était un homme errant dans le village de thiercelieux, un peu le genre d'homme qui effraie un peu tout le monde et surtout les enfants, il était d'une taille plus que petite, pas encore un nain mais presque, il avait un gabarit très trapu mais aussi musclé....toujours habillé d'une cape avec sa capuche, il avait également un regard des plus sombres, ont pouvait y voir toute sa haine de l'humanitée si on avait le temps de le regarder dans les yeux.

Ce matin là, il sorti de sa foret pour aller faire éguiser ses coutelas au forgerons du village, il y avait longtemps qu'il n'avait pas mit les pieds dans ce village lugubre, enfin c'était son avis personnel, en traversant le village, il dévisageait toutes les personnes qu'il croisait des pieds a la tête, observant par la même occasion, qui il pourrait brigander ses prochains jours.....

La seule personne qu'il appréciait était le forgerons qui lui réparait ses coutelas pour une bouchée de pain, les autres personnes étaient plus des victimes pour lui, que des voisins....il passait la grande partie de son temps a brigander en foret et ne dormait que peu, il n'avait confiance qu'en ses armes et lui même.....

L'héritage de Téa lui revenait par son lien de sang direct avec l'ancienne châtelaine et Alfred estimait avoir fait son devoir en le préservant pour l'enfant uniquement. Il comptait le lui remettre aussitôt qu'elle aurait la maturité nécessaire pour le gérer convenablement.

Hélas. Etait-ce lié aux brutalités du père sur sa fille ? Ou était-ce inné ? Toujours est-il que ce moment ne devait jamais se présenter : en effet, la pauvre enfant n'ayant pas été élevée dans des conditions sereines, enfermée la plupart du temps, parfois même battue, elle n'avait jamais vraiment connu le monde extérieur. Alfred avait été témoin de cette enfance malheureuse, lors de ses visites à la petite fille qu'il affectionnait autant que feu sa mère. Il profitait de l'absence diurne du père pour aller la voir, la faisant sortir du placard où elle était enfermée et constatant amèrement nombre de bleus et traces de coups.

Au fil des années, il avait assisté impuissant au retranchement de l'enfant : elle qui ne parlait déjà que peu, elle s'était enfermée dans un monde connu d'elle seule, se protégeant ainsi de tout contact humain.

Ce n'est que depuis 5 ans que la situation a changé pour la jeune femme, suite à la disparition de son père, non encore éclaircie à ce jour. Comme il ne revenait plus chez lui, Alfred avait alors pris la décision de faire venir Téa au manoir, où elle aurait toujours dû être, selon lui, car là est sa vraie place.

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara regarda le petit village en bas de la colinne...

se maudissant d'avoir perdu sa carte, elle fit avancer son cheval jusqu'aux portes de la ville...

elle descendit de cheval, et marcha dans les ruelles... elle regardait avec dégout les alentours... les maisons était plutot ternes... et tout ici respirait la pauvreté...

Mais pourquoi avait-elle entreprit ce voyage seule ?! on le lui avait pourtant déconseillé à maintes reprises ! ! !

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 11/01/2007

Johanès revêtit sa longue cape, comme il en avait l'habitude afin de dissimuler toutes les horribles cicatrices qui recouvraient son visage, son torse et ses bras, lorsqu'il se rendait à l'auberge du village, ou au marché afin de s'approvisionner.

Il était le forgeron du village et depuis ce terrible accident qui l'avait défigurer, il ne se montrait plus à visage découvert, sauf devant Erron, le seul habitant avec qui il aimait partager un verre lorsqu'il venait faire affuter ses coutelas ou autres outils.

Johanès croisa une femme à l'air hautain qui examinait le village comme s'il s'agissait d'un lieu pestifèré. Il s'éloigna de son chemin et se rendit au marché. Plus tôt il y serait et plus tôt il serait chez lui, à l'abri des regards.

Le soleil était levé depuis peu lorsque Téa ouvrit les yeux. Se levant, elle se dirigea automatiquement vers une étagère recouverte d'une ligne parfaite de cailloux, disposés par ordre de taille, le plus petit à gauche et le plus gros à droite. Pointant son doigt vers un espacement entre deux cailloux de grosseur très différente, elle marmonna pour elle-même :

"Il faut trouver celui là, il manque cette taille là, il faut trouver celui qui manque !"

Puis tournant le dos à l'étagère, elle se dirigea vers la porte de la chambre. Sur les autres murs, on pouvait voir d'autres étagères, recelant d'autres collections toutes aussi insolites.

Descendue au rez-de chaussée, la jeune femme brune aux cheveux courts se rendit machinalement dans la salle de restauration, trouva un plateau sur la table, déposé là comme tous les matins, et comme tous les matins, elle grignota quelques bouchées sans y penser puis quitta la salle tout aussi distraitement, laissant tout ce qui restait là où ça se trouvait.

Agée d'une trentaine d'années, elle était plutôt petite et menue et n'accordait aucune attention à son apparence physique, se contentant de se vêtir, jour après jour, pour sortir voir le monde.

En effet, ce grand manoir, qui pourtant lui appartenait, n'était pas son domaine de prédilection. Après avoir passé près de 25 ans enfermée dans le noir, elle voulait voir le jour, l'extérieur, la nature. Cependant, dès que la nuit tombait, le noir l'effrayant, elle se réfugiait dans sa chambre, havre de paix et de confort, dans un lit qu'elle n'aurait jamais imaginé avoir avant d'être retirée de la maison de son père.

A présent donc, après avoir picoré, elle quittait le manoir, afin de s'aventurer encore et encore sur les chemins environnants, choisissant celui qui menait sur la place du village, dans le but de trouver le caillou qui lui manquait.

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara rabattit son capuchon sur sa tete... et pénétra dans ce qui se disait etre une auberge......

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 09/11/2006

Herudur fut réveillé par l'animation qui émergeait doucement dans le village de thiercelieux. Il Gromela, attrappa la bouteille qui reposait pres de lui et en bu une longue rasade. Puis il fit ses poches. Il lui restait de quoi acheter du pain pour le petit déjeuner, mais rien pour le midi. Il devrait absolument rassembler l'argent d'ici là.

Il rentra dans l'auberge encore saoul, le tavernier le regarda en pincant le nez et lui donna son quinion de pain.

Il sortit et mangea sa maigre pitance, puis placé pres de la porte de la taverne, il tendit la main. et prononca d'une voix d'ivrogne.

A vot' bon coeur messieurs dames.

A Alfred.

Fait chaud aujourd'hui hain monsieur, z'auriez pas une petie pièce?

Le mentor de tea passa outre en pincant le nez. Herudur se tourna alors vers son chien.

Viens ici coupette. Assisdeboutcouchéattaque! Bon chien!

Menelwin avançait en chantonnant une vielle marche celtes, bien rythmé, qui lui permettait d'avancer d'un bon pas et de se passer de son bâton.
Bâton qui, actuellement en équilibre précaire sur le coude de Menelwin, servait surtout à rosser les villageois qui lassés de gratter la terre s'essayent au brigandage en révant de fortunes rapidement acquises.
Menelwin carresa de la main les cordes de son luthe, en bandouillère et en tira un accord langoureux au moment même ou apparaisait un pitoresque village, niché au coeur d'une petite vallée.

Menelwin fit sauter son bâton et le rattrapa habilement avant qu'il ne touche le sol. En descendant vers le village Menelwin se dit que celà devait etre l'endroit parfait pour se faire oublier de ses créanciers et et des cocus jaloux qui en avaient apres lui...

Menelwin le Menestrel a écrit:: lalallallaaa
Personne ne viendra me chercher dans ce village perdu
Et quand il seront lassés et moi suffisamment repu
Par la route secrete, un beau matin je partirai comme je suis venu
Vers d'éloignés contrées, de grandes cités et des femmes inconnues
Pour avec elles vivres de grandes aventures et de leurs maris faire des cocus...
Lalallalla la la lalaaa!

Menelwin s'engagea sur la "grand-place" et repéra la taverne où il lui semblait entendre le doux murmure d'une mouse crémante d'une bonne chope de bière susurrer son nom...

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

La jeune femme se réveilla en sursauts...

Où était-elle ?

Ah oui... dans une auberge d'un trou paumé...

Elle gromella, se leva, fit un brin de toilette et s'habilla...

Le soleil était à peine levé...

L'occasion révée de découvrir les lieux tranquilement...

Kara descendit donc... et marcha dans les ruelles, son capuchon rabattut...

Patsy se reveilla difficilement encore sous l'effet de quelques liqueurs qu'il avait dégusté la veille. A son grand étonnement il ne se trouvait pas dans son lit mais devant la porte de chez lui....
Il eu du mal à se lever et il souffrait d'un horrible mal de tete, il se dit:

Ouuff, elle était belle celle-ci....

Chez lui, il chercha quelques remèdes contre "sa gueule de bois", mais il ne trouva rien......

Il pensa alors aux conseils de son défunt père, grand penseur de son temps, surtout avec une bonne bouteille de calva. Celui-ci préconisait de boire un bon coup le lendemain, ce qui était censé nous guérir de tous les maux.
Patsy loua les conseils de son père et se mit à marcher en direction de la taverne bien décider à honorer la mémoire de son géniteur.

Téa avait mis du temps à rejoindre le village, dû à une plume.

En effet, cherchant son caillou sur les chemins et dans les paturages environnants, elle était tombée brusquement sur une plume qu'elle avait ramassée, et l'avait observée pendant plusieurs heures pour être sûre qu'elle ne l'avait pas déjà dans sa collection. Finalement, ayant décidé qu'aucune de ses plumes à elle ne ressemblait à celle-ci, elle la planta délicatement dans l'ouverture d'un bouton de sa chemise, et avait repris le chemin.

Finalement arrivée sur sur la place, elle ralentit, jeta un oeil aux alentours, ne voyant qu'un clochard devant la taverne, et se dirigea droit vers la fontaine. Là, elle se mit en quête du caillou qui lui manquait, les prenant un à un dans sa main et les observant jusqu'à se souvenir s'ils avaient la taille voulue. De temps en temps, elle jetait un oeil autour d'elle pour vérifier qu'il n'y avait toujours personne.

Menelwin apperçut une jeune femme pres de la fontaine et à son regerd et ses manières tout absorbés à la contemplation de cailloux, il pensa qu'il devait s'agir de la pauvresse intellectuel du village.
Menelwin salua d'un geste ample de son chapeau mauve et bien bas une encapuchonnée, mais aussi bas que ce fut il ne put distinguer plus qu'un bout de menton.
Volontaire? Boudeur, peut etre? Non pas boudeur, fonceur plutôt... Mystérieux pour etre sur d'avoir raison!
Menelwin en était encore à définir le menton de l'encapuchonnée quand il arriva devant la taverne et se rendit compte que le doux murmure qu'il avait cru ouïr n'était en fait que la monotone supplique du mendiant du coin...
Menelwin épousetta son pourpoint à amples manche mauves de son chapeau et plaça bien en évidence son luth avant de pénétrer dans la taverne.
S'adressant au mendiant.

Hé bien mon ami la journée promet d'etre chaude! Je suis déjà tout assoifé rien qu'à cette idée! Entrons à défaut de l'aumone je vous offre une douce blonde

Menelwin entra balaya la salle presque desserte et alla au comptoir où il jeta négligeament son chapeau.

Ha quelle chance et quelle bonne nouvelle! ça se fete! Aubergiste une tournée générale! c'est moi qui régal!

Menelwin fit claquer sur le comptoir de quoi en payer en moins trois et dit ton désinvolte au tavernier de garder la monnaie. Puis dos au bar, afin d'examiner la salle il se mit à siroter sa bière qui était bien moins mauvaise que ce qu'il avait craint.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 24/02/2007

Moïra se réveilla au millieu des balles de foin dans un grange qu'elle avait trouvé sur son passage au cours de la nuit.
Elle tombait littéralement de fatigue, elle avait marché si longtemps qu'elle avait du mal à savoir où elle était.
Cette fuite en avant, l'avait épuisée, elle était sale, avait fain, et ses pieds ne la porteraient pas plus loin pour l'instant.
Elle se leva, frotta ses vétements froissés pour leur donner un semblant de tenue, vérifia ce qu'il lui restait dans sa bourse et décida de se reposer quelques jours dans ce petit village qui sentait bon la campagne.
Elle pénétra dans l'auberge du village, et alla demander a l'aubergiste une chambre..

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara croisa un uluberlu dans les ruelles...

N'y prétant pas attention, elle continua son chemin vers... mais oui ? vers où ?

bah... elle verrait bien... où ses pas la guideront.. ou plutot..vers qui...

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

Quelque part dans Thiercelieux :

- Debout feignasse !!! Il est midi passé... vas-tu te lever enfin ?!!

La grosse femme tambourinait du poing sur la lourde porte en bois, mais son feignant de rejetons refusait de répondre. La bougresse jura encore sur le nom de son fils et de son défunt père, qui lui ne l'aurait pas laissé faire et aurait eu honte, si c'est pas un malheur de voir ça, et mon potage qui va attacher... et elle redecendit l'escalier pour sauver sa préparation culinaire.
Depuis que son satané feignant de fils avait obtenu le poste de maire, il passait ses journées à boire et dormir jusqu'à pas d'heure. Mais comment on avait pu l'élire ce corniaud ?
Il avait bien de la chance de porter le même nom que son père... "Dazibao", ça sonne bien et ça attire les votes, ça.

Puis elle ajouta un peu de poivre dans la marmitte.

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 09/11/2006

Herudur accepta avec plaisir la pinte de l'étranger. Il la bu avec l'avidité de l'ivrogne de longue date.

Tu es sympa toi, je t'aime bien, pas comme tout c'est gens qui te regarde comme si j'étais fou.

Tu sais pourquoi les blondes elles ont les yeux bleu? Parce qu'elles ont de l'eau dans le crane!!!

Eclat de rire de herudur

Et tu sais pourquoi certaines ont les yeux verts?
Parce qu'il est temps de changer l'eau!

nouvel eclat de rire

La quête avait été infructueuse jusque là. Téa avait été interrompue plusieurs fois dans ses recherches par diverses personnes qui traversaient la place. Chaque fois, elle s'était immobilisée derrière la margelle de la fontaine, observant accroupie l'intrus qui passait. Ce n'est que lorsqu'il était hors de vue qu'elle reprenait ses fouilles minutieusement, oubliant l'interruption dans la seconde qui suivait.

Charogne refusait d’avancer, s’arrêtant tous les trois mètres pour goûter l’herbe du bord du chemin. C’est dans un festival de jurons et de menaces à l’égard de la bête, répétés une deuxième fois par le mainate sur son épaule, que Servilus arriva tant bien que mal jusqu’au centre du village. Il descendit de sa monture, accrocha la lanière du licol à un anneau, et se dirigea vers l’épicerie. Un bonjour prononcé du bout de ses lèvres pincées fut les seules paroles qu’il adressa à l’épicière. Il pris rapidement ce qui lui fallait dans les étagères, paya et sortit sans un mot. Décidément Servilus n’aimait pas faire des emplettes. Tout était beaucoup trop cher et l’épicière faisait flamber honteusement les prix selon lui. En prenant la direction de l’auberge, Servilus recomptait la monnaie que lui avait rendue l’épicière. *Cette grippe-sous est bien capable de m’enfler de quelques piécettes*.

Servilus pénétra dans l’auberge et marcha droit vers le comptoir. Etaient accoudés là deux hommes. * Encore cette grosse feignasse d’Hérudur ! Il n’a pas mieux à faire que de se pochtronner à l’auberge celui là ! Et l’autre farfelu qui semble rincer Hérudur, qu’est-ce que c’est que cette tenue ? Franchement !*. Servilus continuait de bougonner intérieurement quand il adressa un bref signe de tête aux deux hommes qui se tenaient au comptoir et attendait que le tavernier veule bien prendre sa commande.

- Mettez moi une caisse d’hydromel, et du meilleur que la pisse d’âne que vous m’avez vendu le mois dernier !
- ... Le mois dernier ! , répéta le mainate.

Nombre de messages : 87 Date d'inscription : 24/02/2007

Moïra prit possession de la chambre qu'elle loua pour quelques jours,se lava le visage et regarda dans la glace ses cicatrices , souvenirs indélébiles d'un passé qu'elle avait fuit. Elle était marqué a vie et ne pourrait jamais oublier, l'image que lui renvoyait la glace lui rappellerait toujours ce douloureux souvenir.
Elle ne prit pas le temps de se changer , son estomac lui donnant des signes d'insatisfactions.
Elle s'assit a une table et commanda a manger a l'aubergiste.
Pus elle regarda dans la salle les personnes présentes il y avait un pochtron qui rigolait haut et fort a coté d'un autre homme, un autre qui n'avait pas l'air très commode du genre bougon.
Elle se dit que là, elle ne risquait rien, c'est pas dans un endroit comme celui là qu'on viendrait la chercher.
Elle se détendit un peu en attendant son repas.