Panique à Thiercelieux 5

Kara se réveilla assez tard.... la nuit avait été longue...

elle s'attendait à sentir Vegoku à ses cotés.; mais non.. il n'était pas là..
Elle fronça les sourcils, enfila quelques vetements qui trainaient là, et sortit, pieds nus.. Elle appella : Végoku ?

N'entendant aucune réponse, elle ressentit un mauvais pressentiment..

Elle avança dans la rue..et là, sentit l'odeur de chair brulée.. L'odeur portait au coeur.. une pensée horrible lui traversa l'esprit..

Kara se mit à courir dans la ruelle, à perdre haleine...

Elle arriva, essoufflée, sur la place du village, où elle vit Vegoku, inconscient, dévorré par les flammes... elle hurla : Végokuuuu ! ! ! Et donna de violents coups de coude pour se frayer un passage jusqu'à lui, mais les gardes la retinrent.. elle avait beau se débattre, de toutes ses forces, les poignes étaient dures..

Lorsque tout fut terminé, les soldats la lacherent, et lui jeterent un regard compatissant... Elle leur cracha au visage, sentit son estomac se soulever, et fila vomir derriere un buisson...

la vision de l'homme qu'elle aimait, mourant brulé, ne la quittait plus..

La jeune femme entra dans la taverne, et s'assit sur la banquette d'une table.. l'aubergiste lui apporta une de ses préparation très alcoolisées, et lui pressa l'épaule, en signe de condoléances...

Karra resta là.. à fixer la boisson... des larmes ruisselant soudainement le long de ses joues...

Tormereth ne faisait plus grand chose depuis la perte de son ami Herudur. Il s'était levé tôt ce matin là, mais pour que faire? Il avait passé la matinée à flanner chez lui. La vue du pauvre Vegoku passant sur le bucher ne lui remonta pas du tout le moral. Il pensa surtout à Kara, qui avait passé beaucoup de temp avec lui.

Tormereth sortit enfin de chez lui, il ne savait pas bien où aller et décida de passer du temps à la taverne. Il entra, apperçut Kara et s'assit en face d'elle. Sa peine faisait...euh...peine à voir! Tormereth voulu la réconforter, mais les mots ne sortait pas. Il regarda alors la femme sans rien faire. Savoir que quelqu'un se préoccupe de votre malheur est très réconfortant...et c'est ce qui avait manqué à Tormereth dans l'épreuve qu'il venait de passer...

Tormerth quitta la taverne, regarda le quadran solaire et dit:
Quatre heures, mais c'est l'heure de se morfondre à la taverne

Tormereth re-rentra dans la taverne et se dit qu'il commanderai bien une bière...

Je commanderai bien une bière

"Mais laquelle?", se demanda t-il...

Mais laquelle, me demandais-je?
Di'ju, Torm...t'cass pas la binnette...j'ions qu'une chope

Tormereth prit la chope et alla se morfondre dans un coin

Tormeret ressortit plus tard de la taverne. Il regarda le quadran solaire qui indiquait 17h30...il apperçut sur la place du village les hommes d'armes préparer le bûcher du lendemain matin!
Brrrr, sinistre occupation
Il retourna à l'intérieur, s'apperçut que Morla et Kimarhi n'étaient plus là. Il ne restait plus grand monde à la taverne: Bernardo et Kara qui tout deux avaient l'air de picoler de leur côté. Comme Tormereth ne comprend rien aux gesticulements de Bernardo, il s'assit en face de Kara et lui demanda:
Cela va-t-il mieux?

Apparemment pas...

En effet, la jeune femme n'avait même pas entendu sa question...

Quelques minutes plus tôt...

Bernardo entra en taverne. Elle était encore là, les larmes aux yeux. Son amour était bien réel, mais ne l'avait pas poussé à se donner la mort. C'était déjà ça. Savait-elle qu'il avait incité les villageois à envoyer Vegoku au bûcher, et qu'il s'était trompé sur leur compte ?
Il s'approcha d'elle - pas trop près, car il redoutait une quelconque vengeance de sa part. Elle ne le regarda pas. Apparemment, elle ne savait rien de ce qu'il avait fait. Il se pencha vers elle, et lui dit :
- )(
Il voulait se repentir, et espérait que ses excuses soient acceptées. Lorsqu'elle sera au courant de ce qu'il avait fait, elle ne pourra le lui pardonner.
Incappable de lui faire comprendre à quel point il sentait sa peine, il s'adressa au tavernier, et d'un subtil geste de la main, lui fit comprendre de la commande qu'il lui passait. Le tavernier descendit à la cave, et plusieurs minutes passères. Lorsqu'il revint, ce fut avec un gros pot de glaces en main : un délicieux mélange de fraises et de vanille. Une petite cuillère était plantée sur le dessus, à côté d'un petit pic qui tenait une ombrelle sur son dessus. Le tavernier déposa le tout devant Kara, et Bernardo lui remit une belle somme d'écus en échange - les mauvaises langues diront qu'il avait payé avec les fonds de la mairie, et les très mauvaises langues avec l'argent de la quête. Il posa amicalement sa main sur son épaule, et s'installa dans un coin de la taverne. Il cru voir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, ce qui l'appaisa un petit peu.
Sa guitare en mains, il commença une petite ballade en l'honneur de Végoku. Pauvre homme...

Puis, Tormereth revint à la taverne.

Une funeste journée commençait derechef à Thiercelieux.

Le corps de Johane fut rapidemment découvert par les soldats de l'inquisition. Lorsque la nouvelle fut rapporté à Pyrophilus, celui ci affirma que Juallia était dans le coup.
Selon les ordres de l'inquisiteur, Marcus accompagné de 5 soldats allèrent donc chercher la tavernière.

Celle-ci les attendait une arbalette entre les mains. Le premier soldat n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait (très vite) en pleine poitrine. Le deuxième soldat se crut plus résistant qu'un couteau de cuisine... erreur.
Le combat fut rude et un troisième soldat perdit la vie avant que Marcus ne parvienne à assomer Juallia.
Elle fut alors transportée avant son réveil sur le bûcher, qui fut allumé aussitôt.



OOoh misère !! furent les seuls propos (de Pyrophilus) que l'on entendit par dessus le crépitement du feu.

L'adjoint de l'inquisituer entra. Il réveilla toute l'assemblée, Bernardo et Kara notemment. Il leur tint au courant des dernières informations :
- Juallia a été retrouvée dévorée, et nous avons envoyé Johane la boulangère au bûcher !
Encore une fois, il avait racconté n'importe-quoi, il s'agissait de l'inverse. Néanmoins abasourdi, Bernardo se rapprocha de Kara, et lui dit :
- ,) = \/

Puis, il quitta la taverne. Il y avait passé beaucoup trop de temps. Au dehors, il pleuvait. Une fine et douce pluie, qui l'accompagna jusqu'à sa vieille maison en ruine. Il commençait à sérieusement douter sur lui-même ; était-il réellement loup-garou ? pourtant, tout coïncidait. C'était certainement lui qui avait détruit sa propre maison. Il avait dû être atteint depuis des années ; il eut une pensée à quelques années plus tôt, au précédent massacre à Thiercelieux... Il pensa à Azraël le marchand de tapis, à Clochette avait qui il avait passé quelques bons moments... Et puis à Carol, qui ne fut pas bien longtemps maire, mais qui les avait tous prévenu du danger qui pesait sur les habitants de ce village. Apparemment, rien n'avait changé... et rien ne changera certainement jamais. Ce village était maudit ! Il était certainement le responsable de la présente malédiction.

Tormereth avait passé la nuit à se polchtronner (enfin..ça c'est le version officielle). Lorsqu'il sortit de la taverne au matin, il apperçut un corps en train du brûler sur ce formidable bûcher. Il s'approcha d'un garde et dit:
Oh, elle va être toute cramée! Comment voulez-vous que l'on mange cela??

Tormereth était content...personne n'avait remarqué sa prise de poids ces derniers temps! Pourtant, il avait encore une petite fringalle! Il revint à l'auberge et commanda le tavernier. Celui-ci tenta de s'enfuir, mais Tormereth, plus vif que l'éclair, attrapa l'homme et le tua. Ensuite, il le dépessa et appella ses amis pour partager le festin...c'est vrai que johanne n'était point bien grosse. Et une aussi petite personne pour quatre lycans!