Panique à Thiercelieux 3

Griffenoire ne s'était pas levée de la journée; elle avait passée la nuit avec Dazi,son ami de toujours et avait préfèré flémarder au lit plutot que de l'accompagner à la peche!Tout le village connaissait leur liaison et cela faisait marcher bien des mauvaises langues!!!! Griff s'en moquait bien mais elle se dit :

Au moins aujourd'hui ils économiseront leur salive !!

Elle pensait surtout à Menelwin,la vieille du village qui passe tout son temps sur le vieux banc de pierre pour voir et entendre ce qui se passe dans le village et médire ensuite sur les personnes qu'elle jalouse ! On dirait qu'elle a fait cela toute sa vie cette vieille peau
Griff sourit à ses pensées et alla à la cuisine se servir un peu de caviar et du champagne et retourna vite au lit en attendant son amoureux

Il faisait déjà nuit quant Tigrounete sortie de sa petite maison. Elle se dirigea vers la taverne et aperçut Griffenoire à la fenetre de sa cuisine ;Elle ne semblait pas s'etre levée de la journée; Il faut dire que depuis sa liaison avec le maire du village elle n'avait plus à se trouver du travail. Elle ne rencontra personne sur son chemin

!! BRR! çà se voit que l'hiver approche il fait froid!!! Je vais me payer un bon grog à la taverne

Et relevant son capuchon, elle hata le pas vers la taverne.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures lorsque Dazibao quitta la mairie pour aller rejoindre sa douce.

Il l'a trouva au lit avec une bouteille de champagne... et un sourire malicieux.

Je suppose que si tu n'as pas fait grand chose de la journée, c'est pour être en forme cette nuit ? Il lui rendit son sourire et se deshabilla prestement, après avoir souflé la bougie.

Le clair de lune éclairait la chambre d'une lumière blafarde, faisant jouer les ombres sur les corps nus des deux amants.

- Tu as l'air songeur dit Griffenoire à Dazibao.
- N'aie crainte. Une petite contrariété, rien de plus. Crois-tu vraiment que quelque chose pourrait détruire notre bel amour ?
- Tu es sûr ? Je n'aime pas quand tu me caches quelque chose.
- Ma chérie, je suis nu. Je ne peux rien te cacher...
- Effectivement... ce serait dur à cacher une réaction pareille.

Dazibao suivit le regard de sa belle et éclata de rire. Il l'enlaça et l'embrassa tendrement. Elle répondit à son affection.
Tous deux se livrèrent alors à leur passion.

*Tandis qu'elle peinait avec seau plein, s'efforçant de mettre le moins d'eau possible à côté, surtout pas sur ses chausses, un détail la surprit :*
"Tiens nostre doyenne, Dame Menelwin, n'est point encore sortie. Elle se dit très matinale pourtant... Serait elle malade?" *pensa-t-elle*
*Elle avait fini la "corvée eau", au tour des vaches désormais... Elles étaient assez maigres et ne lui donnèrent qu'un seau. Même pas de quoi en faire un fromage... Elle s'en occupait bien pourtant? Elle espéra que son potager serait plus productif...*

Agrael se leva et se lava, puis une fois habillé il toqua à la porte de Garn, aucune réponse...

*Il doit dormir, je vais attendre kara en bas, en espérant qu'elle arrive vite...*

Et il descendit à la taverne, s'installa à une table attendant impatiemment Karalium.

Menelwin n'avait que peu dormit cette nuit encore, mais elle s'était forcé à rester coucher et à veiller dans son lit.
Puis vers 5h00 elle s'était levé et avait pris une tissane et manger autant que lui permettait son maigre appétit.
Ensuite comme tous les matin elle s'était mise à astiquer sa petite maison en attendant que le coq chante.
Menelwin regarda son horloge comtoise.
Mais que fais ce damné coq? Il est déjà plus que mi-matinée!
Menelwin ouvrit sa porte et ses volets, le soleil était déjà haut.
Satané coq! Il devient paresseux comme tous le village! Ha de mon temps les coqs chantaient fort dès l'aurore!
Menelwin se servit une autre tisane et alla s'asseoir sur son fauteil placer pres de la fenetre ouverte surplombant son petit banc exterieur.
Que se passait-il au village aujourd'hui? Et que c'était-il passé pendant qu'elle attendais ce maudit coq?
Fichu coq!

Azraël avait fini son petit déjeuner depuis longtemps et était resté trainer en taverne à boire bières sur bières, sa tête tournait, il prit la decision de rentrer chez lui (certes à contre coeur) pour se reposer un peu, il marchait en direction de chez lorsque sa vessie le rapella à l'ordre, à mi chemin entre la taverne et sa maison il ne pouvait se contenir, il examina les environs, il était devant chez Menelwin, il y avait un trou dans sa barrière, Azraël s'y engouffra.
Le jardin de la râleuse était trés bien entretenu, le pauvre homme avait de plus en plus de mal à se contenir... et il se soulagea contre un rosier.

Edit : Azraël va beaucoup mieux maintenant !

Une fois que quelques villageois se furent approchés, l'inquisiteur déroula un parchemin et prit la parole.



Braves villageois de Tiersl'eau, la raison de ma présence ici va vous être dévoilée sous peu. Comprenez que le mâlin se cache dans votre village et que je suis ici pour l'anéantir.
Lorsque j'aurai accompli ma mission, Tiersl'eau trouvera enfin le calme qu'il merite.

Cinq soldats amenèrent alors Dazibao, visiblement inconsient, et l'attachèrent sur le bûcher.

Ce suppot de Satan va périr dans le feu purificateur dit l'inquisiteur en désignant la tapisserie près de lui, et ce feu purificateur dévoilera la noirceur de son âme.
Allumez le bûcher !

un cri retentit depuis la mairie. Griffenoire, qui comme Dazibao avait été assomée par les soldats, venait de reprendre ses esprits. Elle venait d'apercevoir depuis la fenêtre la scène qui se déroulait sur la place de Thiercelieux... et Dazibao sur le bûcher.
Ce dernier reprit ses esprits à ce moment-là, aidé quelque peu par la douleur atroce du feu qui le consumait déjà.
Il hurla et son cri devint de plus en plus rauque...
Alors son corps se métamorphosa et ce ne fut plus qu'un loup énorme brulant dans le brasier et grognant de douleur.



Après que les flammes eurent raison de Dazibao, l'inquisiteur reprit la parole sur son estrade.

Ce que vous venez de voir est un loup-garou, un lycan, un lycanthrope pour être précis. Oui ! Habitants de Tiersl'eau, un démon se cachait parmis vous !
ET IL Y EN A D'AUTRES !!!
...
Je réquisitionne l'église. Vous pourrez venir m'y trouver, afin de me confier vos secrets et vos doutes. D'ici demain matin, il me faudra choisir un nouveau villageois et l'envoyer au bûcher. Or c'est d'après ce que vous me direz que je ferai mon choix.
Un soldat s'approcha de l'inquisiteur et lui dit quelque chose.
AH ? Merci Capitaine.
On m'informe que ce démon était le maire du village. Et bien puisque Tiersl'eau est l'antre des démons, au point qu'on les place à sa tête, c'est aussi moi qui désignerait demain matin le nouveau maire !

*Les fruits (ou plutôt les légumes... ) de la récolte avaient été corrects. Et c'est les bras chargés qu'elle retraversa la place. La doyenne du village était cette fois-ci sur son banc... Elle la salua poliment. Elle ne resta pas à discuter : Elle devait ouvrir son échoppe. Tandis qu'elle finissait d'arranger ses plus beaux tissus sur les étals, elle entendit des cris. Elle leva la tête (la boutique est à côté de la maison elle même voisine de la mairie, en borfure de la place ) et apperçut des soldats trainer Dazibao, le maire. Intriguée, elle quitta son commerce et s'approcha de la scène. Le spectacle auquel elle assista la révulsa.*
"Mon Dieu ! Comment cela est ce possible??
*Horrifiée, elle dut détourner son regard. Un loup? Chez eux? Machinalement, elle commença à prier à mi voix. Elle irait à l'église demander à Dieu et Aristote de protéger le village de ce mal et de sauver les âmes des innocents. La jeune fille, très pieuse, se posait mille questions : Pourquoi Dieu leur avaient ils infligé pareil tourment? Où avaient ils péché?
Des villageois arrivaient sur la place... Elle se mêla à eux...*

Agrael avait attendu depuis fort longtemps, il allait partir quand Karalium arriva, il était embarassé en effet ce qui venait de ce passer au dehors ne construisait pas un cadre romantique, il n'osait parler de ce qui s'était passé, de peur qu'elle ne s'effraie davantage.

Bonjour, excusez moi si je vous semble maladroit mais autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas très doué quand il s'agit de faire rire ou de séduire! Donc j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop...

Quand un personnage l'air baggareur, et fortement armé arriva, il cogna fortement sur un homme qui le regardait de travers, puis il revint et commanda un repas en mangeant salement. Agrael observa l'homme puis comme se rapellant d'un détail sortit un avis de recherche.

*Hum........., cela pourrait être lui taille, musculature, "courtoisie" cela correspondrait bien, mais le comte m'a donné deux signes distinctifs il faut que je vérifie...*

Puis se levant de sa chaise, et se rasseyant presque aussitôt.

*Non cela serait imprudent je ferais cela plus tard, et je demanderais quelques hommes des mains à l'inquisiteurs, il ne refuseras pas cela à un ami du Comte.*

Désolé ma chère Kara, j'ai cru voir une personne que je connaissais, je suis vraiment impardonable, je ne vous est même pas demandez si vous alliez bien. Mais il va être midi que diriez vous de mangez là avec moi, nous pourrions discutez de tout et de rien?...

En même temps qu'il disait cela, il lui souriait , mais pourtant si son coeur était avec Kara, son esprit pensait avec apréhension au guerrier qui s'était assis il y a peu à la table de l'auberge...