Panique à Thiercelieux 4

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara, qui la veille avait passé la soirée à faire mine de s'interesser à la partie de carte.. mais qui en réalité observait un séduisant jeune homme au bar, et qui ne s'était pas couchée tres tot.. espérant désespéremment qu'il vienne lui parler, se leva enfin...

Elle ouvrit en grand les volets pour écouter les chants des oiseaux.. mais fut éttonnée de voir le soleil si haut.. du raffut que l'on entendait... et d'une odeur qui donnait la nausée.. Elle enfila des vetements noirs propres () et descendit...

Kara prit son repas à la table pres de la fenetre.. en invitant le tavernier à sa tablée.. pour qu'il la renseigne.. ce qu'il fit sans rechigner...

La jeune femme fut tellement choquée qu'elle resta une fraction de seconde la bouche ouverte, la fourchette à quelques centimetres de la bouche.. dégoutée, elle la reposa dans l'assiette... et fronça les sourcils..

Le tavernier repris sa place derriere le comptoir... tandis que Kara contemplait son assiette.....

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Elle avait suivi Dazibao lorsqu'il était venu la chercher. Elle assista ainsi à l'arrivée de la troupe en arme et au discours d'accueil du maire. C'est alors que le spectacle qu'elle vit l'horrifia : L'inquisiteur venait d'ordonner la mise sur le bûcher du pauvre maire. Elle se révolta :* Comment osez vous??!! De quel droit vous permettez vous??! Vous arrivez, vous brûlez un innocent ! Notre maire ! D'accord, il était un peu simplet et avait un accent un peu bizarre. Mais pourquoi le brûlez vous, sans procès, sans raison ?? Hein?! Expliquez moi ! Expliquez nous ! Vous allez nous faire tous subir le même sort?! C'est ça votre but ! Raser le village et supprimer toute forme de vie ! Vous nous avez même pas expliqué pourquoi vous êtes là ! Tout de suite vous brûlez ! C'est vous l'hérétique ! Croyez vous qu'Aristote soit d'accord avec votre comportement?! *Elle avait conscience d'être allée un peu trop loin et de risquer le bûcher, mais au moins elle avait dit ce qu'elle pensait et si elle devait suivre les traces de Dazibao, elle était sûre qu'Aristote l'accueillerait en son sein. Autant continuer...* Thiercelieuxins ! Révoltez vous contre cet arriviste, ce tyran, ce despote, ce pyromane ! Pensez à ce pauvre Dazibao !

Végoku sentit une odeur de bruler et ouvrit la fenètre de sa chambre à la volée en hurlant :

QUI EST -EST CE QUI FAIT UNE FRITURE A CETTE HEURE????????????????????????

Puis il reconut le maire du village dans le bucher il fit une grimace écoeuré puis referma la fenètre de sa chambre et se désintéressa du malheureux.Végoku se lava et s'habilla puis descendit a l'auberge commanda de quoi manger et alla s'aseoir a la table la plus éloigné de la fenètre.

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

Après avoir fait arrêter la femme enceinte qui braillait et l'avoir fait enfermer chez elle par deux soldats, l'inquisiteur regarda la place du village.

Panique à Thiercelieux 4 - Page 3 Inquisiteurlc0

Panique à Thiercelieux 4 - Page 3 Inquisiteurlc0

MMmmoui, c'est bien ce que je pensais. Bien peu de gens s'intéresse vraiment aux raisons qu'à l'inquisition d'agir. Il suffit qu'on se montre et qu'on renvoit à Aristote le premier pêcheur venu et -pfiou- chacun retourne a ses activités comme après une fine pluie de printemps.
Fort contrarié tout de même de découvrir Carol dans ce village, il tira la situation à lui.
Et bien, mon beau, encore et toujours à me devancer partout où je vais ? Rend toi utile plutôt que de jacasser avec sarcasmes : va donc informer les villageois de ce qui les attends. Tu les trouveras probablement tous à la taverne, occupés "à prier".

Pyrophilus se détourna en ricanant. Il ordonna aux soldats qu'on installe ses quartiers dans l'église.

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 16/01/2007

Dame Madeleine sortit de la taverne, elle n'avait qu'une hate, voir sa jument.....Elle traversa le village en courant malgré ce vent glacial, elle croisa quelques villageois et leur fit un signe de la tête.....Lady l'attendait.

Dame Madeleine était soulagée de voir que sa jument allait très bien.

Vu que tout se passait au mieux, pourquoi ne pas se promener un peu dans le village pour lier quelques connaissances, se disait-elle.

Dame Madeleine flanait dans les rues et arriva sur la place... un bucher était installé et on pouvait distinguer une silhouette au milieu des flammes mais le plus insupportables, c'etait les cris de l'homme.

Dame Madeleine tourna sa tete devant une telle scène et demanda à une villageoise

Mais qu'est ce que ce pauvre a fait pour etre bruler?

Aux mots de l'Inquisiteur, Carol tourna la tête pour le regarder par dessus son épaule, lui adressa un sourire ironique puis haussa les épaules en continuant à marcher vers l'auberge. Il pensa :

"Tsss ça y est, il a trouvé une nouvelle parade, il doit vraiment être fier de lui !"

Et il se mit à rire doucement. Pénétrant dans la taverne, il vit qu'un certain nombre de villageois étaient déjà présents. Il laissa la porte ouverte, afin que son discours soit entendu des clients ainsi que des villageois présents sur la grand'place.

"Habitants de Thiercelieux !

J'ai une grave nouvelle à vous annoncer. Puisque Monseigneur Inquisiteur est occupé pour le moment, je vais vous expliquer pourquoi lui et sa troupe son ici, à Thiercelieux et pourquoi ils ont monté ce bûcher.

L'heure est grave ! Une rumeur venue de la principale ville la plus proche court sur votre village, disant qu'il est maudit et hanté par des bêtes ignobles, que l'on nomme des Lycaons ... mi-homme, mi-loups, ces monstres sont le jour d'honnêtes villageois, comme vous et moi ... mais la nuit, lorsque la lune est haute dans le ciel, ils se transforment en bêtes féroces et sanguinaires. Ils partent en chasse et tuent les véritables villageois pour se nourrir de leur chaire ..."

Carol vit des femmes défaillir, des hommes se renfrogner, certains se moquer ... il fit une pause pour laisser les villageois murmurer quelques instants entre eux. Puis il reprit :

"Il faut à tout prix s'organiser au mieux et pour cela, commencer par élire un nouveau maire, afin qu'il prenne des décisions.

Vous ne me connaissez pas et j'en suis parfaitement conscient, mais cela ne m'empêchera pas de me proposer comme candidat pour remplacer votre défunt (et sûrement très regretté Rolling Eyes

) maire, et je vais vous expliquer tout de suite mes arguments !"

Les villageois se rapprochaient à présent pour l'écouter, même si certains avaient un regard narquois, cela ne les empêchait pas d'être toute ouïe.

"Cela fait maintenant près de 3 années que je parcours le pays à la poursuite des bêtes assoiffées de sang humain que sont les loups-garou. Je les pourchasse et les tue car ils ont detruit ma vie. Après avoir envahi le village où je suis né, ils ont tué presque tous les habitants et notamment ma famille au grand complet, en une seule nuit ! Ma vieille grand-mère, mes deux parents dans leur lit, et surtout, pour le plus horrible, mes deux grands frères et mes quatre plus jeunes soeurs ! Ils ne m'ont pas eus car, étant le plus espiègle de tous à cette lointaine époque, je n'étais pas dans mon lit pendant le massacre, mais sur le toit de la maison familiale, à contempler les étoiles.

Cette nuit là restera gravée à jamais dans ma mémoire comme un trou noir rempli d'horribles sons : j'ai entendu les membres de ma famille hurler et se faire déchirer, j'ai entendu les monstres se repaître de leur chaire, je pouvais imaginer la scène mais pas bouger pour les sauver. Cette nuit là, j'ai été incapable de faire quoique ce soit, immobilisé, terrifié, je suis resté figé sur ce toit jusqu'à ce que tout bruit s'arrête, jusqu'à ce que le jour se lève, forçant les créatures à repartir vers la forêt pour leur transformation ...

J'ai ensuite été élevé par le maire de mon village durant quelques années, que j'ai passées à regretter amèrement mon incapacité de cette nuit là. Puis un jour, j'ai prit la décision de ne plus avoir de repos jusqu'à ce que toute trace de cette espèce ait complètement disparu ... c'est ce qui m'a amené ici, près de vous, où la rumeur dit que les lycaons, ces bêtes de l'enfer, ont établi domicile ... ils sont près de vous, ils sont parmi vous, sans même que vous vous en doutiez ...

Quant à moi, j'en ai déjà tué quelques dizaines, avec l'aide utile des villageois que je rencontrais, j'ai mené nombre de chasses à la bête du diable, c'est pourquoi je vous le dis, je saurai organiser le village pour traquer, pourchasser et tuer ceux qui rôdent dans la nuit ! Faites moi confiance et surtout, alliez vous à moi pour vous débarrasser de cette vermine !!"

Le jeune homme était devenu rouge, la fureur ayant monté en lui durant son discours. Cela était ainsi à chaque fois, il n'arrivait pas à se contrôler à l'évocation de la nuit qui avait changé toute sa vie, et la colère redevenait maître à bord parmi ses émotions. Il entendit les villageois chuchoter, le regarder. Comme à chaque fois. Il décida donc de rentrer dans la taverne. Il fallait laisser les villageois décider, par expérience, il savait qu'il ne fallait pas les forcer, s'ils l'élisaient pour prendre les choses en main, tant mieux, sinon il s'arrangerait pour donner ses conseils à tous les villageois malgré tout. Les bêtes ne devaient pas s'en sortir !

Il s'intalla, essayant de contrôler ses émotions, et fini par se calmer. On continuait à chuchoter et à l'observer tout autour, mais cela ne l'empêcha pas de commander un repas et de commencer à le manger.

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 09/11/2006

Au discours de carol Herudur marmona dans sa barbe

C'est embetant ca, si il avait brulé le maire pour sorcellerie ca aurait été, c'est horrible, mais c'était pas une fleche non plus, et puis, si c'était un sorcier, il l'avait mérité. Mais si c'est pour une histoire de loup garou, je suppose que ca va pas etre le premier mort.

Toujours assis a table, il interpela carol. Il avait toujours son immense marteau de forgeron qu'il avait posé sur son gros ventre.

Et dit moi, toi a la verve magnifique! Comment compte tu t'y prendre pour nous débarasser des "loups garous"? Si loup garou il y'a évidement, parce que fois d'Herudur, il y'a jamais eu la moindre trace de senteur canine dans ce village! Les rumeurs invondé qui font venir l'inquisiteur ici n'ont aucune raison d'etre!

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara leva la tete lorsque le séduisant jeune homme descendit.. elle ressentit un pincement au coeur lorsqu'elle le vit s'assoir au loin.. elle baissa la tete.. toute triste..

Elle resta ainsi quelques secondes, puis se leva.. a peine avait-elle fait quelques pas qu'un Sieur entra et déclara les terribles nouvelles... Instinctivement, Kara porta la main à la hanche, mais elle avait laissé son épée au poste de Garde.. Quelle idiote je fais ! pensa-t-elle.. Elle regarda autour d'elle, et voyait que les réactions étaient diverses et variées.. Elle rassembla ses pensées, et alla s'assoir à la table du jeune homme.

De nature tres directe, elle lui dit : Bonsoir.. est-ce une impression ou bien vous m'évitez ?

- Hé non, Herudur, il n'y a jamais eu la moindre trace de senteur canine par ici, la seule senteur qu'il y ait, c'est celle de ta sueur lorsque tu travailles ! Lâcha ouvertement Walex, qui avait écouté Carol faire sa propagande, puis Herudur lui répondre.

Walex termina sa dernière fourchetée, puis se leva, et s'adressa à Carol :
- Jeune homme, s'l s'agit de tuer de l'infâme, je suis des vôtres ! J'ai fait la grande guerre de 14*, je sais en découdre ! Votre affaire me semble bien compliquée, et rien ne vaut un bon coup d'épée dans le flanc de ces bestioles là !

Et terminant son verre de vin qu'il avait eu le luxe de se payer avec ses derniers gains :
- Maintenant je m'absente, attendez-moi quelques heures, et je reviens avec quelques ravitaillements que je me suis caché dans la montagne pour que je ne les joue pas aux cartes... je pense qu'avec tout ce matériel là, les loups auront beaucoup à craindre de nous !

*1414, Marignant

Levant la tête, Carol attendit d'avoir avalé sa bouchée pour répondre au forgeron et pendant ce temps, l'homme-au-tonneau, ainsi qu'il l'avait mentalement surnommé, fit sa petite déclaration. Lorsqu'il fut sorti, Carol répondit enfin au forgeron :

"Hé bien l'ami, pour commencer, vous devez savoir qu'à partir de ce jour et tous les jours, l'Inquisiteur choisira un villageois qu'il estimera être un lycaon et il le fera brûler sur la place, tel le maire tout-à-l'heure !

Aussi c'est à vous, villageois, d'agir. Vous avez deux options qui s'offrent à vous.

La première : vous allez vous-même voir l'Inquisiteur et lui donner le nom d'un villageois que vous suspectez. Ainsi, il ne choisira pas des villageois tout-à-fait au hasard ! C'est très important, sinon, il choisira à plouf-plouf ...
Chacun d'entre vous doit donc dès aujourd'hui et tous les jours, lui donner un nom suspect. Ca sera votre manière passive d'agir, mais il faut en informer absolument tous les villageois, même ceux qui ne sont pas présents actuellement, car tous doivent participer.

La seconde possibilité est la force. Nous pouvons créer un réseau de pièges, et systèmes d'alarmes diverses, que nous installerons dans tous le village, à des endroits stratégiques ... mais pour cela il faut bien connaître le village, les ruelles, les passages vers la forêt ou la colline ... et cela, je ne puis le faire, c'est vous qui connaissez les lieux !
Si nous opérons suffisamment rapidement, nous pourrons protéger tous les villageois pour passer à la phase suivante : la traque.

Mais bien sûr, fabriquer les pièges, faire les plans, tout cela prendra plusieurs jours, ou moins selon le type de matériel que notre ami compte nous ramener de la montagne ... toujours est-il qu'il faut se décider rapidement.

Je vous propose à tous que, lorsque chacun d'entre nous ira voir l'Inquisiteur pour lui donner le nom d'un suspect, il désigne aussi quelqu'un qu'il souhaite voir comme nouveau maire ...

Ainsi, nous ne perdrons pas de temps avec notre ami l'Inquisiteur-qui-aime-le-feu et de même nous pourrons commencer le plus tôt possible la défense et la chasse ...

Mais avant, nous devons savoir qui souhaite se présenter au poste de maire et faire parler les volontaires ...

Qu'en dites-vous, vous qui seriez celui qui fabriquerait ces pièges dans votre forge ?"

Menelwin sortit sur la place et écouta le jeune homme quii voulait etre maire.
Menelwin éclata de rire.

HAhaha, vous n'avez vraiment pas de chance Messire aux blonds cheveux!
Je vous reconnait désormais, de par la description que m'a fait un pauvre bougre que j'ai croisé dans un village à une soixantaine de lieues d'ici... Comment était-ce déjà ce trou d'enfer? Valtordu c'est ça! Le village de Valtordu ou plutôt ce qu'il en restait.

Menelwin regarda les villageois alentours.
Villageois je vous déconseil de suivre cette homme dans son raisonnement!
Valtordu un village qui comptait quelque famille en tout une trentaine de bougres, il n'était plus que cinq lorsque je suis passé. L'inquisition y avait extirpé le démon... Des Lycaons là aussi, à ce qu'il parait, quoi qu'il en soit un inquisiteur est arrivé et y à bruler le maire. Et là, à peine arrivé de la veille un damoiseau s'est proposé de les sauvé si il devenait le maire. Les bon bougres l'ont élus et un à uns ils sont passé par le bucher, et finalement quand tous les soit disant fils de satan et les mages dévoyés eurent été brulé l'inquisition reparti ainsi que l'ephebe blond. Et ces là que les villageois se sont appercu que la caisse de la mairie avait été vidé ainsi que les greniers à grains. Comment s'appelait ce jeune homme au beau language, peste de cette mémoire tout ce dont je me rappel c'est que le vieux qui m'a raconté cette histoire à dit que c'était un homme au cheveux couleur de blé et au nom de femme...

Menelwin toisa le damoiseau de son unique oeil
Je ne suis point de ce village et celà est fort bien, arrivé hier au soir je repart sur l'heure sans ma monture si il le faut. Je ne puis etre concerné par ces histoires de Lycaon puisqu'elles sont antérieur à mon arrivée. Je rasssemble mes affaire et un peu de nourriture et prend dans l'heure la route.

Menelwin commença à s'éloigner vers l'auberge. Quand soudain elle se retourna et planta son oeil sur le candidat à la mairie.
Au faite Messire comment avez vous dis que vous vous nommiez?

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 16/01/2007

Dame Madeleine rejoignit la taverne...Elle entra et s'assit à une tablée et ecouta cette histoire forte passionnante

Voilà, cela commençait. Carol tourna tranquillement la tête vers la femme qui avait parlé et commença par répondre à sa dernière question :

"Carol, on me nomme Carol ...

Vous partez, dites-vous ? Que croyez-vous donc ? Que l'inquisiteur souhaite juste décorer la place ? Il est près de midi, il a déjà dû placer ses gardes, il donne toujours l'ordre d'empêcher les entrées et les sorties du village jusqu'à l'extermination des Lycaons ... Essayez toujours, mais avant, répondez vous aussi à une de mes questions : comment se fait-il que vous vous souciiez à la fois de la sécurité des villageois en leur contant des fariboles, et qu'en même temps vous affichiez un tel désintérêt en disant vouloir quitter le patelin ? Cela est curieux, vous sentiriez-vous ... oppressée, cernée, par hasard ?"

N'attendant pas la réponse, Carol se tourna à nouveau vers les personnes qui écoutaient cet échange et leur expliqua :

"Valtordu, oui, en effet j'y étais, ainsi qu'à Uzès, Limoges, Baden, Aix, j'ai été en Bretagne, en Limousin, à la frontière espagnole, en Empire Germanique ... cela fait 3 ans que je chasse les Lycaons !

Et là où l'on a trompé la Borgne -dont je ne sais pas non plus le nom, d'ailleurs !- c'est que je n'ai pas été élu maire à Valtordu. Les habitants se sont méfiés, ce qui est légitime. Mais après plusieurs jours de tueries, j'ai pu leur prouver que je m'y connaissais en chasse au loups. Regardez !"

Le jeune homme ayant dit cela il tira un peu sa ceinture vers le bas et remonta légèrement sa chemise vers le haut, sur le côté, dévoilant juste sous ses côtes trois marques parallèles, des cicatrices encore jeunes.

"Cette cicatrice, je la dois à une de ces bêtes. C'était dans ce village de Valtordu. Comme ici, la rumeur de bêtes immondes qui tuaient des hommes pour se nourrir faisait trembler la population. Comme ici, j'étais en chasse et une nuit, j'ai vu l'une de ces bêtes attaquer un vieil homme qui avait trop bu et ne savait plus rentrer chez lui. J'ai d'ailleurs eu ce soir là la plus grande peur de ma courte vie, j'ai vraiment cru que j'allais mourir. C'est lorsque je l'ai détourné de sa proie -qui était déjà morte à ce moment là, mais je ne le savais pas- qu'il s'est jeté sur moi avec la prestance d'un chat ... mais un très gros chat. Un chat qui se serait tenu sur ses pattes arrières ... J'ai finalement pu me débarrasser de lui à l'aide du forgeron de la ville qui a entendu les cris et est venu à la rescousse avec une arme.

C'est d'ailleurs cette nuit là que j'ai découvert que, sous leur forme de loup, il est impossible de reconnaître les hommes qui se sont transformés. En effet, une fois morts, ils gardent leur forme démoniaque, ne reprennent pas forme humaine ...

Après cela, j'ai été intégré au sein du conseil municipal, mais hélas, il était trop tard. La moitié de la ville qui n'avait pas été dévorée était presque entièrement contaminée. Seuls le maire et moi avons pu fuir, indépendamment de l'inquisiteur et de sa troupe. Quant à savoir ce qu'il restait dans les caisses de la ville, je dois dire que je m'interroge ! Etant donné qu'il ne restait plus personne, celui qui aura vérifié les caisses aura voulu les vider lui-même, sans doute ! Car les lycaons ne restent pas dans une ville dépeuplée, ils en cherchent une autre, ils se déplacent ... généralement seuls ou par deux pour ne pas être repérés trop facilement ...

Toujours est-il que je n'ai pas changé d'objectif depuis ce combat, et mon désir reste de les exterminer, de les tuer tous jusqu'au dernier, ou au moins d'en tuer le plus grand nombre tant que je serai en vie !"

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

Vous m'enfermez chez moi? Vous m'empêchez de parler? Très bien ! Allez y ! Si vous pensez les Thiercelieuxins aussi stupides ! *Alors que les gardes se saisissaient d'elle et l'emmenait chez elle :* Lâchez moi !! Enlevez vos sales pattes de là ! Ne me touchez pas ! Je suis une mère de famille respectable moi messieurs ! Alors vous mettez vos regards lubriques autre part ou vous connaîtrez la sonorité de mes claques ! Non mais ! Je suis encore capable de marcher malgré mon état de grossesse avancée, donc pas la peine de me trainer !! ... *Ils l'avaient bouclée chez elle. Elle était assignée à résidence. Si l'Inquisiteur croyait que cela allait arrêter la jeune femme, il se trompait... Elle était née ici, à Thiercelieux, et connaissait tous les recoins du village et de ses alentours. Alors que les gardes se postaient devant sa porte, elle prit un morceau d'écorce et griffonna un mot rapide, qu'eux seuls comprendraient, à l'attention de ses aînés. Elle leur avait appris les bases de la lecture et de l'écriture et en était fière. La petite dormait. Tant mieux, cela faciliterait ses plans.* Jehane, tu rassembles le maximum de vivres que tu peux trouver ! Prends des habits aussi ! *Juallia passa un coup d'oeil par une fenêtre pour vérifier la position des gardes* Quels idiots ! Que deux pour me surveiller ! Un peu de bière et quelques herbes et ca ira... *marmonna-t-elle, pendant qu'elle préparait la mixture. Puis, s'arrangeant un sourire de circonstance, elle ouvrit une fenêtre et interpella les gardes :* Messires ! Je vous prie de m'excuser ! J'étais tout à l'heure très énervée... Je me suis depuis calmée. Vous allez être là pendant un certain temps... Voulez vous à boire? J'ai un cruchon de bière rien que pour vous... Une spécialité locale... *Elle se retint de rire alors que les soldats s'ennivraient. Au bout d'un certain temps, les jugeant endormis, elle prit son bébé, l'attacha grâce à un morceau de tissu sur son dos et se chargea de provisions. Sa fille suivit son exemple. Elle avait appris que quand sa mère était dans cet état, il ne fallait pas poser de questions mais suivre... La paysanne, suivie de sa benjamine, sortit de chez elle, prit les petites rues sinueuses pour éviter la place et quitta le village en direction de la forêt. Elle connaissait là-haut un abri où elle pourrait se réfugier avec sa famille provisoirement pour échapper au fou pyromane. Les jumeaux étaient dans le coin, ramassant du bois. Ils accoururent lorsqu'elle siffla.*
Maintenant vous arrêtez de faire les imbéciles. Vous êtes les hommes jusqu'au retour de Vital. Vous êtes chargés de défendre vos soeurs. Moi je reviens...
*Elle regagna le vaillage, utilisant le même stratagème que lorsqu'elle était venue. Elle avait pour objectif de rejoindre l'auberge, là où tous, tout du moins la plupart, se regroupaient. Elle y pénétra par une porte de cuisine, évitant l'ire de l'aubergiste en lui présentant un panier de légumes. Puis elle se présenta dans la salle. Elle écouta attentivement le discours d'un jeune homme blond avant de s'approcher de lui :* Si vous pouviez fermer la porte s'il vous plait... L'inquisiteur n'apprécierait pas d'entendre le son de ma voix... *et de prendre la parole :*
Bonjour ! Oui, je suis celle qui s'est indignée contre la mort injustifiée de ce pauvre Dazibao ! Celle qui a osé crier contre cet inquisiteur ! Celle qu'il a fait enfermer chez elle parce qu'elle avait osé s'opposer à lui ! ... Je n'ai pas peur de recommencer ! Prenez ça comme une candidature à la mairie, si vous le voulez... Non, non, pas si vous le voulez... : Je me présente ! Comme cela c'est clair ! Mon programme? Mes moyens? Tenir tête constamment à l'Inquisiteur et ne jamais se taire face à lui ! Rester unis face aux adversaires. Des Lycaons? Ce ne sont que rumeurs ! Avons nous preuve de leur existence ici? Avons nous eu à déplorer meurtres au village? Aucun ! Thiercelieuxins, et voyageurs de passage bien sûr, nous devons boûter ce pyromane fanatique et sa troupe de soudards hors du village !
*Elle avait évité de crier, de peur que sa voix ne porte jusqu'aux oreilles de l'incriminé...*

Vous pouvez m'appelez La Borgne j'en ai l'habitude, bien que je fut baptisé sous le nom de Menelwin et que j'y réponds de bien moins méchante manière. Vous dites que ces cicatrices sont le fait d'un Lycan... bien et on vous doit croire sur parole? Pour moi elle pourrait aussi bien avoir été causé par un matin fidèle qui aurait essayé de protéger sa maistresse ou son maistre de vos crocs.
Menelwin se tourna vers les villageois assemblé.
Regardé mon oeil mort... Croirez vous qu'il se dessécha car j'eus l'impudente audace de vouloir contempler Aristot lui-même ou que c'est le regard de feu de satan qui le grilla pour avoir appercu sa sombre face, uniquement parceque je vous pourrais vous le dire? Ecouter les belles et bonnes paroles qui vous sont ici données et réfléchissez! Vous n'etes pas du bétail, agissez avec votre cervelle...
Se retournant vers Carol
Vous dite qu'il ne restait plus personne à Valtordu je dis qu'il y avait encore des villageois, à moins de se rendre sur place je ne vois aucun moyen de trancher de nos deux avis. Quand à votre fuite et celle de ce soi disant maire j'aimerai que vous m'expliquiez comment vous avez proceder puisque... selon vos propres dire on ne peut quitter un village où l'inquisition s'est installé puisqu'elle en garde les acces.
Menelwin avait encore de la salive et des arguments mais une femme grosse jusqu'aus oreilles vint les interrompre avec calme et un courage résolu.

Végoku avait écouté le discour du jeune homme et se dit en lui meme : "je me demande ce qui m'a pris de venir ici".Puis il vit la jeune femme qu'il avait remarqué la nuit dernière venir le rejoindre il lui fit un sourireet l'invita à s'aseoir avant de lui répondre :

Je ne vous évite pas au contraire je vous admirais de loin en cherchant une raison pour vous aborder mais je constate avec joie que c'est vous qui en avez trouvé une...
Je me présente Végoku.Et vous comment vous appelez vous?

Tout en parlant Végoku ne la quittait pas des yeux.

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 11/01/2007

Réveillée par les cris du maire, Johane s'était précipitée sur son arc et son carquois avant de rejoindre la place du village et avait assisté avec horreur à sa mise à mort. Elle avait trouvé refuge à l'auberge avec la majeure partie des habitants et avait écouté les interventions houleuses des différentes personnes présentes.

Le jeune homme aux cheveux d'or était fort convaincant. Il semblait véritablement tourmenté par son passé. Mais il était un parfait inconnu au village. Une jeune femme étrangère au village semblait fortement attirée par lui. Se connaissaient ils ? Johane ne trouvait pas de réponse à ses questions.

La femme borgne semblait également également convaincante et son dernier argument à propos des villes gardées par l'inquisition, qu'il était impossible de fuir, semblait lui donner raison.

Juallia, que Johane connaissait bien avait fait preuve d'un grand courage et était prête à se présenter également à la mairie. Mais que devenait elle la nuit ?

Trop de questions tournoyaient dans la tete de Johane. A qui devait elle se fier ?

L'indifférence du sieur Vegoku, l'intriguait également. Il avait semblé ne rien ressentir alors que le maire brulait sur la place. Etait il un lycan ?

Carol eut un sourire en coin. Il connaissait par coeur ces gens qui cherchaient à le confondre. Il répondit simplement :

"J'ai dû parler trop vite. J'ai dit que j'avais fui avec le maire indépendamment de l'inquisiteur et sa troupe. Ce que je voulais dire, c'est qu'ils ont fui aussi, mais de leur côté. Je ne veux pas être associé à cet homme cruel et finalement aussi couard que le premier paysan analphabète venu. Il se dit détenteur de la justice, guidé par Aristote, mais n'éprouve pas le moindre remord à brûler des innocents, vous l'avez vu vous-même ce matin.

Pour le reste, je le sais, soit on me croit, soit pas, mais ceux qui étaient là hier savent que j'avais annoncé l'arrivé de l'inquisition et je n'ai pas menti. Pourquoi mentirais-je sur le reste ?

Cependant, je rejoins cette Dame particulièrement courageuse d'avoir ainsi affronté celui qui aime le feu, et sa volonté de se débarrasser de lui sont louables. Cependant s'il est un seul point que vous devez croire dans toute cette histoire, c'est le suivant (il s'adressait à présent à toute l'assemblée) : les Lycaons sont parmi vous. Il n'y a pas à en douter et bientôt vous verrez qu'encore une fois, je n'ai pas menti. J'espère simplement que, même si vous ne me faites pas confiance, au moins vous suivrez mes conseils sur la manière de vous protéger et de chasser ces démons !"

Carol était profondément convaincu de ce qu'il disait, il avait la Foi, la Foi en ces villageois et il espérait vraiment que ceux qui étaient encore des Hommes suivent la voie qui les mènerait à la destruction de cette race de monstre qui avait envahi le village.

Bah j'aimerai vous croire... j'aimerai croire que vous avez vouez votre vie à combattre les Lycans... j'aimerai croire que vous donneriez tous pour abattre ces monstres. Mais je vous crois plus volontier, quand vous dites, qu'au lieu de vous battre pour venger votre famille vous avez fuit Valtordu pour sauver votre peau...
Menelwin regardait tristement Carol...
Et comme me disait ma grand-mère:"à trop se rouler dans la lise avec les porcs on finit par garder leur odeur" aussi je vous vois aussi lache que ce fou en soutane... Et maintenant que j'y pense, je me demande si à trop cotoyer les Lycans on ne finis pas par en devenir un soi même? Votre griffure de chat marchant à deux pattes à votre flanc est-ce là votre seul marque ou en portez vous une de morsure qui fait de vous l'un des leurs?

Menelwin regarda la femme enceinte et dit:
Madame vous seriez plus à votre aise sur une chaise pour nous expliquer votre point de vue. Que diriez vous de vous reposer un instant à la taverne?

A cet instant, Walex revint à la taverne. Il n'avait pas mis beaucoup de temps, et au vue de son odeur, il avait certainement utilisé son cheval pour accéder au plus vite à la cachette dont il parlait - car c'était maintenant un fait avéré, son vieux cheval avait une odeur des plus reconnaissables.

Il entra, et chacun furent d'abord stupéfait par quelques taches de sang sur son costume de fortune qui n'étaient pas encore là à sa sortie.
- Walex ? Que vous est-il arrivé ?
- Vous vous êtes battu ?
- Oui. Avec les gardes... ceux de l'inquisiteur. Il a fermé l'accès aux routes. Pas moyen de passer. Enfin j'veux dire... pas moyen de passer sans leur filer une bonne torgnole.
Petit rire de quelques membres de l'assistance.
- Bref, je vous ai ramené là quelques petits joujous.

Il tira vers lui un gros sac, et l'amena au milieu de la pièce, entre deux tables. Il semblait plutôt lourd. Il se baissa, et l'ouvrit. Il y avait à l'intérieur quelque-chose dont personne s'attendit : une caisse. Une simple caisse, oui, mais cassée de partout. Il pesta.
- T'ha ! J'ai pas la clé !
Il se dirigea vers le comptoire, se saisit d'une vieille chope en métal rouillé sans écouter le moindre propos insultant de l'aubergiste, et revint face au coffre. Il frappa trois fois. Et la serrure céda.
- Voilà, maintenant, c'est ouvert.

Les personnes présentes à l'auberge se demandaient bien ce qu'il cachait là. Peu de monde ne semblait cependant très enthousiaste par ce que Walex fabriquait, mais la scène était suffisemment théâtrale pour qu'un certain intérêt ait pu apparaître chez eux.
Et le coffre fut ouvert, dans une magistrale effusion de poussière.
- D'où avez-vous ces vieilleries ? demanda l'un.
- Est-ce quelque-chose que vous avez gagné lors d'une de vos parties de cartes ? demanda l'autre.
- Ou est-ce les dernières choses vous appartenant, et dont personne n'a voulu accepter gagner après vous avoir défaussé ? se moqua une troisième personne.
- Mieux que cela ! répondit spontanément Walex, sans avoir véritablement fait attention à cette dernière question. Il s'agit de mon héritage, celui de mon grand'oncle, mercenaire et justicier à ses heures, "Patrok le sanglant" ! Je vous accorde qu'en connaissance de ses méfaits, je n'ai pas à me venter de ce lien de parenté, et qu'il oeuvrait pour sa propre justice... mais regardez !

Il sorti du coffre un magnifique piège à loup.
- N'est-ce pas là ce dont il nous faut ? Et regardez cela !
Trois dagues, qui après avoir été rapidement nettoyées de sa manche, brillaient joliment.
- C'est de l'argent !
- Et... quelle est cette chose au fond, là, le morceau blanc ?
- Euh... ma tante. Enfin je crois. On n'a jamais trop su comment elle avait disparue. Mais ne vous occupez pas de cela.

Il se leva, et parla à tous ceux qui étaient présents.
- Je ne sais pas si cette histoire de loups-garous est exacte. Mais moi, elle m'a donné une patate d'enfer ! Alors faites ce que vous voulez, mais moi, cette nuit, j'inspecte les alentours ! Je poserai divers pièges, et au moindre loup en vue, j'attaque, et je tranche ! Nous verrons bien si il oseront se manifester. Il n'est pas question de les laisser faire, et je compte bien prendre les devants ! Comme le veut un vieux diction de chez moi, "Mieux vaut occire que guérir !" Hum... oui, je le tiens de mon oncle, ce diction.

Puis il regarda une à une chacune des personnes autour de lui, cherchant à voir quelle serait leur réaction : soutien ou mépris ?

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara faisait abstraction de tout le reste.. elle était fasciné par le beau jeune homme.. Végoku... elle lui sourit et répondit : Je me nomme Kara, dite Karalium je pensais vous avoir fait peur.. ou je ne sais quoi.. mais.. me voilà rassurée..

La Borgne n'avais plus d'arguments et se retranchait derrière des tentatives plus ou moins vaines d'essayer de faire perdre la face à son interlocuteur. Pour détendre un peu l'atmosphère, Carol s'apprêtait à lui proposer de se dénuder entièrement pour qu'elle vérifie elle-même s'il y avait ou non une autre cicatrice provenant d'une gueule de loup ... quant revint l'homme au tonneau, tout sale -enfin encore plus qu'auparavant- et avec un vieux paquet.

Il l'écouta et regarda avec intérêt le piège. Cependant il tiqua lorsque ce dernier prétendit vouloir passer la nuit à guetter les loups et les combattre seul. Il l'interrompit :

"Hélà, l'ami, sauriez-vous me dire votre nom ? Qu'enfin je sache comment vous appeler Wink

-Walex, ainsi que m'ont nommé ces personnes.

-En effet, pardonnez moi. Enchanté Walex. Vous avez là un superbe piège, permettez que j'en vérifie l'état ?"

Joignant le geste à la parole, Carol s'approcha de la pièce de métal qu'il craignait rouillée. Mais apparemment la caisse même très abîmée avait pu conserver le métal en parfait état. Il détendit le mécanisme, s'assura que personne n'était trop prêt et posa le piège à terre. Il récupéra une planche de la caisse qui s'en détachait lamentablement. Elle avait la longueur d'un bras. Il la tint à une extrêmité et de l'autre, appuya fortement sur la pièce centrale, celle qui reliait les deux machoires ...

Un impressionnant bruit de bois brisé et de métal se fit entendre, faisant sursauter tout le monde dans la pièce, jusqu'au deux personnes duscutant au comptoir. La planche de bois était sectionnée en deux. Un tel piège mettrait en miettes la jambe de quiconque mettrait le pied dedans.

"Walex, ce piège est parfait ... pour commencer ! Il est en très bon état, mais sachez qu'il ne suffira pas. Il en faut un pour chaque maisonnée du village. C'est pourquoi nous aurons besoin de l'aide du forgeron pour en fabriquer d'autres à son image. Seriez-vous prêt à cela, Messire Forgeron ?"

En se tournant, il vit que certains le regardaient d'un air qui avait changé. Peut-être cette démonstration en avait-il convaincu l'un ou l'autre ... ou peut-être pas. Toujours est-il qu'il continua à s'adresser à Walex pour le mettre en garde :

"Vos dagues en argent sont vraiment jolies, mais il me semble que, selon les contes, c'est pour tuer les vampires que nous en avons besoin, or que je sache, vous n'en avez pas ici, ou bien ?

Et permettez moi de vous mettre en garde : ne chassez pas les Lycaons seuls, et je réponds aussi à Dame Menelwin par là : un Lycaon seul ne peut être traqué et tué que par une demi douzaine d'hommes et femmes sûr d'eux, n'ayant pas peur de mourir et étant parfaitement organisés. Un Loup-garou est une bête mesurant au moins les 2mètres de haut, avec dans chaque patte (avant comme arrière) la puisssance d'un boeuf de trait. D'un coup de patte, j'ai vu un de ces monstres démolir un pan entier de la façade d'une maison. Leurs cros sont bien trop nombreux et acérés, leurs griffes ont la longueur d'une main humaine ... Un homme seul ou même deux ne peuvent rien face à un seul Lycaon -il se tourna vers la Borgne- alors face à une douzaine d'entre eux, il faut avoir perdu l'esprit ou vouloir mourir. Il faut savoir comment combattre ces ignobles bêtes pour ne pas perdre la vie stupidement. Mon objectif est d'en tuer le plus possible, pas de me faire tuer par le premier d'entre eux. Mais seul, je ne puis rien, c'est pourquoi je viens dans les villages et essaie d'en aider les villageois en leur apportant mon expérience. Et le jour où je me ferai mordre, je préfèrerais me laisser tuer que de devenir l'un des leurs !"

Il grimaçait de dégoût en s'imaginant rejoindre le camp de Lycans ... Il s'adressait à présent à tous ceux qui l'écoutaient :

"Il faut à tout prix éviter le corps à corps avec un Lycaon, à moins d'être 6 ou plus contre 1 ! La meilleure façon d'en venir à bout est de les tuer de loin : soit avec des pièges disposés à des endroits stratégiques, soit avec des arcs comme celui de Dame Johane ! En avez-vous d'autres dans ce village ?"

Il s'adressait à tous en même temps ...

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 09/11/2006

Herudur était toujours assis, mais il décrivais des petits moulinets nerveux a son marteau

Hum, frabiqué les machoire d'un piege ne pose pas probleme, c'est une piece de métal grossiere. c'est pour le mécanisme de déclenchement que cela pose probleme, cela demande de nombreuse piece qui ne se fabrique pas en 5 minutes, et meme si je m'y mettais maintenant, cela m'éttonerais que je puisse fabriqué un nombre suffisant de piège.

Il y'a un autre probleme, d'apres ce que vous dites, les loup garou se tiennent parmis nous, en ce moment meme ils écoutent notre conversation, peu etre qu'ils doivent meme hurler de rire en leur fort interieur.

Le principe des piege consiste a ce que justement leur victime ignore leur présence et leur situation. Comment placer un piège suffisement bien pour que un loup garou, qui sait qu'il y'a un piège quelque part, marche dedans sans le remarquer? Et puis, a qui feront nous confiance pour placer les pièges?

J'ai suffisement d'armes dans ma forge pour armer tout le monde, mais est ce que la moitié d'entre nous savent se battre? Comment de simple paysan parviendrait t il a tenir tete face a la bete que vous venez de nous décrire sans s'enfuir en tout sens?

Je crains que nous ne soyons piégé.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Elle accepta d'un sourire la proposition de la femme borgne.* Je vous remercie Dame Menelwin. *C'est alors que le jeune homme blond parla de nouveau. Elle ne put s'empêcher d'intervenir* Messire, comprenez que je doute à votre encontre. Jusqu'ici nous n'avons eu aucun meurtre à déplorer. Aucun méfait de lycaons. Même pas la moindre goutte de sang. Rien. Vous, vous arrivez du jour au lendemain, annonçant que des lycaons sont en notre sein. Si tel était le cas, ils seraient passés à l'action depuis longtemps et je ne serais pas là à vous parler, non? Vous dites que le mal se propage de village en village. Comme par hasard, les villages que vous traversez... Enfin, c'est ce qui transparait dans vos discours. Ne serait-ce pas vous qui véhicule ce mal? Je vous avoue que vous m'êtes plus que suspect. Ne seriez vous pas complice de cet fanatique d'inquisiteur? Vous semblez bien vous connaître en plus... Je suis Thiercelieuxine de naissance. J'ai grandi, je me suis mariée, j'ai mis mes enfants au monde, ici, à Thiercelieux. Vous, vous arrivez, et vous déclarez notre village maudit, infecté, repère de lycaons. Je veux bien vous croire... Mais prouvez-le moi ! Montrez moi des preuves ! Montrez moi ce qui vous fait dire qu'Herudur *en le montrant* est un lycaon ! *à l'adresse du forgeron* Ce n'est qu'un exemple, rassures toi. Personnellement, je n'en suis pas convaincue. Depuis le temps que tu es ici, le village serait déjà mort si tu étais lycaon.
*Elle revint au jeune homme blond* Alors? Moi tout ce que je vois, c'est un inquisiteur fou qui brûle des innocents sans raison ! Et vous qui prônez la dénonciation ! Vous voulez semer la zizanie à vous deux dans le village?!
En plus comme l'a dit notre forgeron, qui va poser les pièges...? Vous...? Pour que ces pièges fonctionnent, il ne faut pas que les lycaons soient avertis de leur existence... Or vous venez d'en révéler l'idée devant une assemblée que vous prétendez pleine de lycaons... Vous êtes prêt à confier la tâche à certains alors que vous n'êtes même pas sûr de leur véritable personnalité... Je ne fais que suivre votre logique...
Ah oui ! Dernière chose... Puisque vous semblez tant au courant au sujet des monstres qui se cacheraient dans notre village *avec une pointe d'ironie dans la voix* combien y en aurait-il?

Les deux espagnols étaient en train de dormir prés de leur cariole, blotis sous des tapis, lorsqu'il entendirent un cri de douleur et une odeur nauséabonde gagner leur narine, ils se levèrent en sursaut, a peine le temps de voir ce qui se passait, le maire était sur le bucher et se consumait, Horreur ! Qui oserait mettre les pieds sur la place pour acheter un tapis maintenant. Quelque chose d'autre attira le regard d'Azraël, une tache de vomi tout frais sur son tapis le plus cher, il leva les yeux et constata que le vomi était celui de la piètre joueuse de carte d'hier soir, il entra dans une fureur noire, s'approchant de Clochette bariguinant dans sa langue quelques grossièrtés, puis se calmant un peu, pris la parole dans son français des plus approximatifs.

Vous véné dé détrouire mon tapis lé plou chèr, vous m'étes rédevable dé la somme dé cent cinquanté ùn écous, soit mainténanté oubien vous travaillerez parà mi yousqu'à effacer votre dette. Vous avez la younée pour yoisir.

Pendant qu'il parlait à la petite nature il avait écouté une femme enceinte se rebeller contre l'homme en soutane, la cause de sa rébellion était juste, brûler quelqu'un comme ça sans procès quel acte ignoble. Elle fût racompagnée de force chez elle par 2 gardes. Aprés toute cette agitation, Azraël laissa Bernardo à l'étal et entra dans la taverne pour comprendre ce que fichait ici ce curé pyromane. Il eu droit à différent discours qu'il avait écouté attentivement, cependant il était plus emballé par celui de la femme enceinte. Il continuait d'écouter d'une oreille attentive la joute entre la borgne et le blondinet, lorsqu'il fût surpris par les dires de Carol... "Vos dagues en argent sont vraiment jolies, mais il me semble que, selon les contes, c'est pour tuer les vampires que nous en avons besoin", ça faisait tache pour quelqu'un qui chassait le lycan depuis tant d'années... de ne pas savoir que l'argent les tuais... Puis Azraël s'approcha de Walex bien décidé à ne pas se laisser croquer.

Hola Amigo ! tou té souviens qué yé gagné ton tonneau hier soir, yé né sé pas si il a ùna grandé valeur sentimèntalé, mais yé souis pret à té lé céder contré ùna dé sé dague en argento.