Panique à Thiercelieux 4

Carol restait patient, écoutait les questions et prenait le temps d'y répondre afin de lever le moindre doute. Il commenca par répondre à Hérudur :

"Les pièges sont plus une mesure défensive qu'offensive. Il s'agirait dans un premier temps de les placer devant les maisons des habitants, en le couplant à un tour de garde. Les gardes seraient là pour surveiller. Un Lycaon qui sort de chez lui devra déplacer le piège pour ne pas se prendre dedans ... car de jour, pour ne pas se faire repérer, il sera bien obligé d'en mettre un comme tout le monde !

Les gardes surveilleront prudemment les maisons et les pièges déplacés seront indiqués le lendemain à tout le village ... cela sera une première indication. Les villageois honnêtes sauront cela et ne trouveront pas de raison de sortir de chez eux la nuit. Les Lycaons sortent forcément ... ou peut-être que cela les motivera à ne pas tuer, avec un peu de chance ... mais j'en doute.

Tout cela n'est qu'une première étape et avant de voir plus loin, il nous faut voir si nous pouvons vous aider pour fabriquer ces pièces. Si nous nous y mettons à plusieurs, vous nous apprenez comment fabriquer les machoires, afin de n'avoir plus qu'à vous occuper de la partie centrale, afin de gagner du temps ... pour le reste, il faudra voir après ...

Quant aux armes ... je déconseille fortement à quiconque de se battre contre un Lycaon ... libre à vous d'essayer si cela vous tente mais vraiment, ce n'est pas la bonne solution."

Il fut interrompu à ce moment par la dame enceinte et candidate à la mairie. Il l'écouta attentivement jusqu'au bout. Puis se tournant vers elle, il lui répondit :

"Il est pour le moment impossible de déterminer qui peut être un Lycaon, surtout pour moi qui ne connait aucun d'entre vous ! Je ne prétends pas ici que quiconque puisse en être un. Les Lycaons se trahissent par leur attitude lorsqu'ils sentent qu'ils sont enfermés, pris au piège. Il n'y a pas eu de meurtres ? Vos Lycaons sont prudents ! N'êtes vous donc jamais entrée dans la forêt, au delà de la clairière que l'on touve à environ deux kilomètres de l'entrée de la forêt, de ce côté-ci ? Je suis arrivé par là hier ... j'ai pu voir les restes putréfiés d'une biche certes, cachés dans les fourrés, mais elle était là. Avez-vous des chats sauvages dans la région peut-être ? Cela m'étonnerait, je n'en ai vu aucune trace ...

Là où vous avez raison ma Dame (je ne connais pas non plus votre nom, pardonnez moi), c'est que le malheur peut arriver par cet Inquisiteur. Car le simple fait d'avoir barré l'accès à la sortie fera que les Lycaons, ne pouvant plus chasser dans les bois, se rabattront sur les villageois. Ce n'est pas pour rien que je vous dis depuis le début qu'il est stupide ! C'est pourquoi je m'efforce de le précéder partout où il va, pour réduire au moins ses erreurs ...

Quant à votre dernière question, vous vous trompez, je connais le mode de fonctionnement de ces bêtes, pas leur nombre ni leur apparence humaine. Je suis dans l'incapacité de vous dire combien ils sont ... Je ne peux que prier qu'ils soient le moins nombreux possible afin qu'on s'en débarrasse au plus vite ..."

Puis il se tourna vers Johane et lui demanda :

"Sauriez-vous enseigner à ceux qui le souhaitent l'art de tirer à l'arc ? Cela serait déjà un grand atout. Même si les loups apprennent à tirer, cela ne leur sera pas bénéfique lorsqu'ils sont transformés.

Par contre, il faudra fabriquer un très très grand nombre de flèches, car à moins d'être le meilleur archer du pays et de savoir viser le coeur des bêtes à chaque flèche, cela prendra du temps de les abattre de cette manière. Mais on peut les affaiblir, déjà."

Toutes ces discussions donnèrent soif à Carol, qui décida de s'assoir. Il annonca :

"Dame Menelwin, à moins que vous ne souhaitiez réellement tester la sortie du village, je vous invite à vous assoir à nouveau parmi nous. Il faut s'organiser. Toutes les forces vives seront nécessaires ...

Tavernier, tournée générale, s'il vous plaît !"

Lorsqu'il fut servi, il commenca à boire une grande rasade car il avait la gorge qui se déssechait.

Pendant que les réactions se faisaient, Walex réfléchit à voix basse, et seuls ses voisins directs purent l'entendre marmonner.
- Des vampires ? Cela existe en nos contrées ? Et l'argent ne tuerait pas les lycans ? hum... on m'avait pourtant assuré que si... pourquoi nous mentirait-il, il devrait le savoir, lui qui a...
Il leva les yeux vers Carol, et dit, un peu plus fort :
- Mordu par un Loup ? Et si il était garou... la lycanthropie n'a-t-elle pas pour caractéristique la contamination ?
Un de ses sourcils se leva en disant cela. Mais sans aller jusqu'au bout de sa remarque, il continua :
- J'ai toujours pensé que les personnes touchées par cette malédiction perdaient toute conscience la nuit lors de leurs transformations... ainsi, elles pourraient rester conscientes... hum... si toutes ces informations sont exactes, il semblerait que je m'y connaisse bien peu...
Et se mit à rire doucement en pensant lorsque Juallia pris la parole :
- Herudur loup-garou... ha ! ha ! Cela justifierait l'odeur infecte de sa sueur ! et regarda Juallia en disant cela. Au fait, comment va la marmaille ? J'espère que je ne vous manque pas comme voisin. Oui, je sais, c'était vraiment stupide de miser sa maison. Comment est le nouveau propriétaire ?
Mais ne pu attendra la répondre, car un espagnol s'adressa à lui. Il dû le faire répéter pour le comprendre, puis parla, enfin, à voix haute :
- Hé bien oui, j'ai trois dagues en ma possession, mais le mieux serait que j'en prête deux à des volontaires. Au passage, si quelqu'un voulait bien se manifester pour reccupérer les os, cela m'arrangerait beaucoup. Vraiment. Bon, voilà déjà une dague en argent pour vous... il m'en reste une dernière, pour qui voudra. mais je ne tiens absolument pas à reccupérer ce maudit tonneau ! Il me rappelle bien trop de mauvais sommeils ! Par contre, un tapis, cela vous irait-il ? Celui avec du vomis dessus m'irait très bien, j'ai une idée toute particulière quant à son utilisation. Vous en dites quoi ?
Sur ce, il s'arrêta enfin de parler, et attendit la réponse de son interlocuteur.

Invité

Clochette fut vite rattrapée par le marchand de tapis, enfin réveillé par tout ce bruit. Il commença à secouer Clochette par les épaules, en lui baragouinant des mots qu’elle ne compris pas. Elle remarqua juste que l’haleine du marchand était assez chargée, de l’alcool de noix peut être. Devant l’offre qu’Azrael lui faisait, elle n’avait d’autre choix que d’accepter de travailler pour lui afin d’éponger sa dette.

« - C’est d’accord ! J’accepte ! Mais arrêtez de me secouer comme ça ! »

Le marchand-secoueur parti en direction de la taverne, laissant Clochette et Bernardo devant l’étal.

« - Et ben dis donc, l’est pas facile votre patron ! Il m’a quasiment démis l’épaule ! »

« - .......................... »

« -Il ne m’a même pas dis par quoi je devais commencer ! »

« -.................................. »

« - Et puis bon, 150 écus sa carpette, je trouve ça un peu gonflé. Il est même pas joli son tapis ! »

« ................................. »

« A oui, c’est vrai, vous ne parlez pas ! Je sens que la journée va être longue ! »

Clochette pris le tapis sur lequel son haut le cœur s’était manifesté et commença à le brosser. Sur le bord du tapis, elle trouva une étiquette où était écrit « Meilledine chaillena ». Elle ne comprit pas ces mots, sûrement de l’espagnol, et continua à frotter le tapis.

Carol entendit les murmures de Walex entourant sa question à haute voix.

"Oui c'est en contaminant d'autres personnes que les loups-garou se multiplient. Une victime qui aurait été mordue mais pas tuée deviendra Lycaon à son tour. Cependant, sachez que cela arrive plus souvent par erreur que volontairement. Les Lycaons ne cherchent pas particulièrement à se multiplier, ils ne pensent qu'à une chose, une fois transformés : manger, déchirer, tuer.

Quant à l'argent ... il faudrait une flèche en argent oui, pour les tuer plus facilement ... mais une dague ! Vous espérer pouvoir tuer un loup avec une dague ? Permettez moi de rire doucement, vous serez mort avant d'avoir pu tendre le bras pour "embrocher" l'une de ces bêtes avec votre dague ... à moins de savoir lancer le couteau, mais cela n'est pas donné à tout le monde et reste risqué car il faut rester relativement proche de la cible, on ne peut pas tirer d'aussi loin qu'avec un arc.

Si quelqu'un parmi vous a la faculté de lancer le couteau, qu'il l'enseigne aux volontaires ... ce sera toujours cela de plus !"

Carol but une nouvelle gorgée de sa bière et grimaca. Il n'aimait décidément pas cette boisson.

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Elle n'était toujours pas convaincue, et continuait à garder une certaine méfiance à l'encontre du jeune homme blond* Je me nomme Juallia, Messire.
Votre utilisation des pièges me laisse dubitative... Et si les lycaons étaient intelligents et replaçaient les pièges après être rentrés chez eux? Et si quelqu'un a envie de sortir la nuit mais n'est pas lycaon? Sous prétexte que mon fils ainé échappe à mon ire le soir pour aller conter fleurette à quelque jeunette du coin, je devrais le laisser brûler le lendemain, parce qu'il a bougé le piège et est donc forcément coupable, même si je suis sûre qu'il n'est pas un lycaon ?!
Vous parlez de gardes. Lesquels? Je n'en vois qu'une compagnie ici... Celle de l'Inquisiteur. Vous faites donc confiance à cet imbécile maintenant? Vous nous proposez de collaborer avec ce pyromane ?! Et puis je suis désolée mais ces gardes sont de vrais idiots... On peut les avoir trop facilement... A votre avis, pourquoi suis-je là alors que je suis censée être assignée à résidence, surveillée par deux gardes ? Moi, je ne compterais pas beaucoup sur ces incapables...

Je vais régulièrement en forêt, mes enfants aussi. Beaucoup de nos ressources proviennent de la forêt. Nous n'avons eu aucun problème jusqu'à présent. Des restes putréfiés d'une biche ? Déjà vous ne m'ammenez aucune preuve... Juste des dires... De plus, cette biche a pu mourir de maladie... Vous n'avez pas décrit le cadavre à part son état de décomposition... Votre "témoignage" est incomplet...

Je vous demande juste une preuve, concrète, qui me, qui nous permettrait de vous croire, vous le voyageur.

*Elle sourit lorsque Walex s'adressa à elle* La marmaille? Oh, toujours pareille... Quoiqu'ils se renouvellent au niveau bêtises... L'ainé toujours après les filles, la grande toujours dans ses pensées, les jumeaux toujours à se bagarrer et à embêter les autres, la benjamine toujours adorable à m'aider dans les tâches ménagères, la petite dernière toujours à chougner... Bref, tout va bien ! Smile

*Elle remarqua alors que la nuit tombait. Elle espéra que ses deux ainés avaient trouvé son message et avaient rejoint les autres. Elle continua de répondre à Walex*
J'avoue qu'être votre voisine était plus agréable qu'actuellement. Le nouveau est une vieille râleuse, m'espionnant à chacune de mes sorties, me menaçant d'aller me dénoncer à la maréchaussée pour quelque méfait qu'elle a imaginé, se plaignant tout le temps du bruit que font les enfants, ... bref une vieille bique. Mais depuis trois jours, depuis que je suis allée lui dire ses quatre vérités je ne la vois plus, elle ne m'embête plus... Bon débarras !

Nombre de messages : 173 Date d'inscription : 11/01/2007

Johane écoutait les conseils de Carol et intervint, en réponse à sa question.

Oui bien sûr je peux enseigner le tir à l’arc à tous les villageois. D’ailleurs, le fils ainé de Dame Juallia pourra m’assister. Il sait déjà très bien se débrouiller. Je l’ai initié depuis plusieurs mois déjà, et c’est ainsi qu’il a pu rapporter quelques faisans et lièvres chez lui.

Je suggère de fondre l’une des dagues en argent et d’en façonner une flêche.

Nous pourrions peut être monter la garde nous même car il est vrai que je n’ai aucune confiance dans les gardes de l’inquisiteur.

"Hé bien, enchanté de faire votre connaissance, Dame Juallia, et désolé que ce soit dans ces circonstances, mais la vie est ainsi faite.

Dame Johane vous a répondu, pour ce qui est des gardes. Il est vrai qu'à vouloir trop en dire, je ne m'explique pas assez. Je pensais à mettre en place des tours de gardes par les villageois eux-mêmes.

Encore une fois, nous sommes parfaitement d'accord que l'Inquisiteur et sa troupe sont plutôt arriérés dans l'ensemble, quoique certains des soldats soient plutôt brutaux que stupide, toujours est-il que non, je n'ai pas l'intention de compter sur eux.

Simplement si je suis cet Inquisiteur, c'est parce qu'il a les bons renseignements. Vous savez, Rome et le Pape sont très bien renseignés sur ces affaires là, ils ont développé un réseau d'informations dont les membres recherchent les lieux où se terrent les loups garou ... c'est pourquoi je sais que partout où il va, les Lycaons sont réellement présents. Du moins jusqu'à présent, ça a toujours été vrai. Et malheureusement, bien que cela m'aurait fait plaisir, j'ai la preuve qu'il n'est pas Lycaon lui-même, je l'observe à chaque fois afin d'être sûr qu'il ne soit pas contaminé. Mais il se protège, c'est un lâche qui n'ira pas au front lui-même, lorsqu'il aura envoyé son avant dernier homme, il fuira avec le dernier pour le protéger ... s'il n'est pas parti avant en douce ...

Enfin bref ... pour le dernier élément, dites moi honnêtement ce que vous auriez pensé si j'étais arrivé dans votre village avec sur le dos une dépouille de biche déchiquetée, éviscérée, la tête ouverte -Carol commençait à s'emporter-, la cervelle sortant par son crâne fendu, une patte entièrement arrachée, des traces de crocs gigantesques un peu partout, mais au final, une carcasse pourrissante même pas nettoyée convenablement, comme l'aurais fait un véritable prédateur ? Même pas nettoyée car, à part les insectes, aucun animal carnivore n'a voulu toucher à cette viande puante et souillée par la bave d'un animal démoniaque ? Hein ? Qu'auriez-vous pensé ? Cette description vous suffit-elle ou dois-je vous faire vomir à vous décrire le reste ?"

Carol se rendit compte qu'il s'était levé. Qu'on ne le croit pas quant à la présence de ces monstres alors que l'heure était si grave, cela était bien la première fois que ça arrivait. On l'avait, au cours du temps, mis en doute sur tout et n'importe quoi, mais pas sur la véracité de l'existence des Lycaons. Il s'excusa auprès de Juallia pour son emportement et se rassit, silencieux et les yeux baissés au sol.

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara entendit prononcer les mots armes et épées.. et.. quittant à contre coeur le regard du séduisant Végoku, elle demanda a l'homme blond : Mon bon sieur.. auriez-vous par hasard récupéré mon épée ?? je l'avais laissée au poste de garde... :?

Tout en écoutant les autres habitants et visiteurs discuter, Walex se saisit de la dernière dague, et la dirigea vers le forgeron, pommeau en sa direction.
- Très bien, cela me va pour une flèche en argent. L'idée me plaît bien. On verra si nous nous défendrons aussi bien avec cela que les Compagnies de francs-archers que vient de créer Charles VII, dit-il avec un petit rire moqueur. J'imagine que vous pouvez même en créer plusieurs
Mais ne la gaspillez-pas, s'il vous plait... c'est tout mon héritage de mon cher oncle.

Puis se tournant vers l'espagnol :
- Alors, cela vous convient-il comme échange, cette dague contre ce... il s'arrêta aussi sec, regardant par la fenêtre... mais... que fait cette femme à le nettoyer ? Dites-lui d'arrêter ! Je le veux avec la tache de vomis, il me faut conserver l'odeur intacte !

Végoku écoutait la conversation du oreille distraite il trouva que l'homme blond se contredisait lui-meme et qu'il avait l'air beaucoup plus informé qu'il ne voulait le dire il parlait parlait et dès qu'il en disait trop il se rétractait.
Puis Végoku entendit Kara demander si on avait récupéré son épée Végoku détacha le fourrau de son épée et le tendit à Kara en lui disant :

Tenez elle n'est peut etre pas en argent mais je pense qu'elle poura vous aidez a tenir face aux lycans assez longtemps pour que les renforts arrivent...

Puis il s'adressa à Carol :

Et qu'est ce qui prouve que ce sont bien des lycans?Qui nous dit que les lycans sont des gens de la région? Si vous suivez l'inquisiteur pourquoi êtes vous arrivez avant lui?

Menelwin se mit quelque peu en retrait laissant les esprits s'échauffer à l'idée de coincé un Lycan dans une machoire de fer.
L'idée d'une chasse au Lycan semblait facil mais... Un homme interrompit Carol et lui demandait comment il faisait pour arriver avant l'inquisiteur.
Il avait les manière de ceux qui n'ont jammais été dans le besoin, il suffisait de voir de quelle maniere il avait cédé une épée à la jeune femme. Et qui se promenait avec deux épées d'abord?
Menelwin se demandait si il accepterait de lui préter de façon plus ou moins temporaire une épée ou bien de jouer aux cartes.

Nombre de messages : 147 Date d'inscription : 09/11/2006

Cela suffit! Si vous continuez comme ca, vous allez installez une telle psychose dans le village que l'on va finir par tous s'entre tuer.

A Walex.

Je te fais ca pour demain. Ca te fera quelque mises au poker!
J'ai du boulot, je m'en vais.

Il attrappa la dague en argent et partit la forger. On entendit les bruit du marteau jusque tard dans la nuit.

Menelwin sorti de sa réserve et interpella son ancien adversaire de carte.
Messir Walex? Qu'est-ce qui vous à poussez à revenir au village?

Walex a écrit:: Il entra, et chacun furent d'abord stupéfait par quelques taches de sang sur son costume de fortune qui n'étaient pas encore là à sa sortie.
- Walex ? Que vous est-il arrivé ?
- Vous vous êtes battu ?
- Oui. Avec les gardes... ceux de l'inquisiteur. Il a fermé l'accès aux routes. Pas moyen de passer. Enfin j'veux dire... pas moyen de passer sans leur filer une bonne torgnole.
Petit rire de quelques membres de l'assistance.
- Bref, je vous ai ramené là quelques petits joujous.

Je pensai que toutes personnes ayant un temps soit peu compris le danger de ce bucher et des Lycans, si il y à, aurait tournées les talons...
Hors vous etes sorti du village et vous etes repasser devant les gardes pour revenir... Vous à t-il fallu les cogner de nouveau pour entrer?
Car voyer vous mettre les bouts me tenterais et si vous avez reussi à sortir... je pourrais envisager de payer un tel homme qui me menerait loin d'ici...
Alors si vous nous racontiez comment vous etes aller chercher vos jouets...

Nombre de messages : 344 Date d'inscription : 05/10/2006

Kara sourit à Végoku.. Merci beaucoup Sieur.. Mais.. je vais aller chercher la mienne.. elle m'est plus adaptée.. je suis plus à l'aise avec mais.. je vous suis reconnaissante pour ce geste..elle lui sourit de nouveau, lui rendit son épée..hésita quelques instants.. et déposa sur sa joue un tendre baiser.. Elle salua ensuite les gens.. les joues roses.. et sortit..

Arrivée au poste de gardes, elle vit le soldat à qui elle avait parlé à son arrivée.. A sa vue, il se redressa et la salua : Bien le bonsoir Ma Dame..
Kara sourit et inclina la tete : Bonsoir Sieur.. Comment allez-vous ?
Il répondit : bah.. avec ce fichu Inquisiteur, je dois surveiller nuit et jour les portes de la ville.. pfff.. je n'ai meme pas pu me rendre un taverne pour boire un verre en votre compagnie..
-Ne vous en faites point.. je loge à l'auberge.. nous aurons tout le loisir de nous y croiser.. Mais il est vrai que ce village est étrange.. je n'ai pas tout compris aux dires du tavernier qui parle comme s'il lui manquait les dents.. .. et je n'écoutais pas trop ce qui se disait en taverne.. il semblerait que l'Inquisiteur pense que ce village est maudit, ou je ne sais quoi.. habité par des créatures mi-hommes, mi-loups.. j'ai vu beaucoup de choses au cours de mes voyages.. mais c'est bien la premiere fois que j'entends pareilles choses... Enfin.. justement.. ne sait-on jamais.. mon épée pourrait fort bien me servir..

Elle s'approcha du coffre qui contenait sa lame.. mais le garde s'interposa : Je suis désolée Ma Dame.. mais.. j'ai des ordres.. je ne dois donner d'armes à personne..
-Mais. vous ne donnez aucune arme.. vous ne faites que me rendre mon bien.. il y a ici une grande différence..

L'homme se gratta la tete, perplexe.. Elle le regarda dans les yeux et lui dit : Pensez-vous que je me servirai de mon épée pour tuer les villageois, et.. je ne sais.. leur voler leurs provisions ?! Elle rit.. sérieusement.. c'est absurde !

Le soldat baissa la tete..penaud.. il regarda autour de lui.. vit les autres gardes assis autour du feu.. et, baissant la voix, il répondit : Bon..et bien.. je vous rend votre épée.. mais.. bien parce que c'est vous.. j'effacerai votre nom du registre..ainsi.. vous ne m'avez rien donné.. et je ne vous ai rien rendu..

Kara le remercia, lui donna quelques pieces d'or, et repartit à l'auberge d'un pas rapide.. l'épée à la hanche.. Elle rabattit sa cape sur son visage.. la nuit s'annonçait froide..

Retrouvant la chaleur de la taverne, elle abaissa son capuchon, et, passant pres du Sieur Vegoku, rougit et le salua..... Elle fila ensuite dans sa chambre... elle reva d'un certain jeune homme

Nombre de messages : 303 Pseudo RR : Juallia Date d'inscription : 02/10/2006

*Elle sourit au jeune homme blond.* Je vous crois, Messire.
Cependant, vous m'excuserez, mais je ne peux continuer cette passionante discussion ce soir. En effet, la nuit est tombée depuis quelque temps maintenant, et je dois m'occuper de six enfants... Suite à mon assignation à résidence par l'Inquisiteur, je me suis enfuie et réfugiée en forêt avec eux... Je sais, j'aurais pu trouver abri ici à l'auberge, mais je suis sûre que dès que l'Inquisiteur constatera mon évasion c'est ici qu'il commencera par venir chercher... Tandis qu'en forêt, il n'osera pas...
*Puis elle salua l'assemblée et prit congé, avant de glisser à Walex :*
Cher ex-voisin, si vous n'avez toujours pas trouvé de toit, ma maison vous est disponible pour cette nuit. Bien sûr vous aurez à supporter quelques ronflements de gardes et sûrement un réveil matinal et brutal, mais cela sera mieux que de dormir dans la nuit froide... *Elle s'éclipsa de la même manière qu'elle était venue et alla retrouver ses enfants. Elle félicita Ysarée qui s'était occupée de coucher les petits et Vital qui prennait son rôle de "garde" très au sérieux, pour une fois. Elle expliqua également à ses ainés le débat qui venait d'avoir lieu en taverne et informa son fils que Dame Johanne aurait sûrement besoin de ses talents d'archer*

Walex répondit à Menelwin, en lui expliquant tout ce qui venait de se passer :
- Tout d'abord, je dois vous dire que j'habite ici depuis tout petit. J'ai toujours été un démuni, non pas parce que mes parents étaient pauvres, mais parce que j'ai toujours tout perdu aux jeux... et lorsque je gagnais, je dépensais toute ma fortune en bière, à la taverne. Vous saviez qu'elle m'appartenait autrefois ? Oui, la taverne aussi je l'ai perdue aux jeux.

Il salua le tavernier d'un large sourire.
- Tricheur, va ! dit-il tout bas en serrant les dents. Bref. Thiercelieux, c'est toute ma vie. Je m'en suis déjà éclipsé, certes, comme en 14. Mais je suis toujours revenu à mes racines. Et ce ne sont pas quelques cabots qui vont me faire fuire ! Voilà pourquoi je reste : pour défendre mes... euh... ce qui fut jadis mes biens !

Il s'emballa quelque-peu dans ses paroles :
- Alors j'ignore si cette histoire est vraie ou fausse. Mais j'ai tendance à croire Carol lorsqu'il vient nous prévenir du danger qui pèse sur notre ville. Il avait raison pour l'inquisition, je vais donc le croire de bonne foi. Je ne sais plus... qui... ah, lui, là, le type aux deux épées, un autre inconnu. Tout comme vous, tiens. Je vois plein de nouvelles têtes en notre paisible ville, ici. Je trouve déjà cela louche. Que venez-vous tous faire ici ? Bref, ce type, là, aux deux épées, remettait en cause la présence de ce dénommé Carol. Je veux bien. Mais il a bien expliqué qu'il avait accès à certaines informations sur l'inquisition, et vous avez vu ces gros lourdeaux de gardes, il n'est pas difficile de les rattrapper à cheval et arriver la veille à leur destination en sachant où ils se rendent.

Reprenant son souffle :
- Je vais donc vous dire ce que j'ai fait pour accéder à la montagne. Mais en échange, j'aimerai que vous me disiez ce que vous êtes venue faire par ici. J'ai pris mon cheval. Il n'en a pas l'air, mais il cours encore vite. Nous nous sommes rués sur les gardes, qui ne s'attendaient pas à ce que l'un d'entre nous s'échappe si vite. Ils étaient deux, et à pieds. Mon cheval en a heurté un si fort qu'il nous a accompagné sur quelques mètres. J'ai atteint la montagne au plus vite, ai pris ce qu'il me fallait et nous sommes revenus... Bien moins vite, évidemment. Nous étions chargés. A notre retour, ils étaient plus que un. Un garde, oui. Apparmment, deux autres étaient parti à ma poursuite, mais deux de leurs gros lourdeaux de chevaux se sont perdus dans les bois. Bon. Je suis descendu de cheval, et me suis présenté au garde. Il voulait des explications, et ne lui en ai pas donné. Il a voulu voir dans mon sac, je lui ai fichu mon pied dans la figure, et il s'est mis à saigner comme quelqu'un qui a le nez éclaté. En fait, je crois bien qu'il avait le nez éclaté. Voilà, j'ai traîné le coffre jusqu'ici, et je vous ai parlé. Est-ce que ma réponse vous satisfait-elle ? Et pourrais-je savoir ce que vous faites par ici ?

Juste avant qu'elle ne parte, Carol interpella Juallia :

"La forêt, vous avez eu raison ... si je puis me permettre une dernière chose : si vous le pouvez, essayer de vous loger en hauteur, dans des arbres, si vous ne faites pas de bruits, vous serez peut-être plus en sécurité ..."

La dame quitta la taverne et à partir de là, Carol resta plongé dans ses pensées, observant les diverses personnes encore dans la taverne, écoutant les discussions à droite et à gauche.

Il avait fait ce qu'il pouvait ... pas assez, comme toujours, mais la nuit leur dirait ce qu'il en était exactement de la situation ...

Il s'adossa à son dossier et tenta de se détendre ... en attendant de quitter la taverne avec les derniers clients.

Menelwin avait observé attentivement wallex quand il lui avait narré son escapade.
Mais bien sur il est légitime que je réponde à vos questions comme vous avez fait pour les miennes. Je suis cantinnière -chiffonnière je suis les troupes lorsqu'elles manoeuvrent ou s'entre tuent pour un bout de terrain ou le prestige de leur chef.
Menelwin regarda Wallex et indiqua son bandeau avec son pouce.
J'ai fait Compiegne et y ais gagné ce joli bandeau noire...
Il y à quelques mois j'ai vendu ma carriole et tous ce qu'elle contenait,je n'ai gardé que le cheval, je vais au sud. Les terres d'Aragon ou encore plus loin les terre des payens par delà la mer, je ne sais pas trop je m'installerai où l'on voudras bien me laisser et si le coin me plais.
Et je ne serais jammais passé par là si mon cheval n'avait déféré et fendu son sabot. Un abcès s'est formé et j'ai du m'arréter quelque jours au milieu de nul part et ce maudit village m'a semblé etre l'endroit le plus proche pour finir de soigner la blessure et faire reféré mon cheval.
Voilà en gros vous savez tout...

Végoku après avoir rattaché le foureau a sa droite et monta à l'étage en laissant voir son épée a quiconque le regardait en expérant effrayé les lycans si lycans il y avait.Arriver dans sa chambre il s'enferma et se coucha sur son lit en révant d'une femme avec une cape noire .

Walex passa une bonne partie de la soirée à faire une petite ronde autour du village armé de sa dague en argent, et réfléchi à l'installation de quelques pièges. Il inspecta le sol à la lueur d'une torche, cherchant ça et là une quelconque empreinte de loup, ou une touffe de poils du même animal. Puis, il revint à l'auberge, et réfléchi aux quelques maigres indices trouvés - qui ne lui avaient permis de ne pouver au final qu'une seule chose de manière très nette : quelqu'un avait fait un feu ce jour là.
De plus, il commençait à voir d'un très mauvais oeil l'arrivée de tous ces inconnus au village. C'était pour le moins étrange, pour un village d'ordinaire si calme. il réfléchi également à d'autres choses... bien d'autres choses... mais la bière fut la plus forte, et l'emporta dans un sommeil récupérateur, au chaud, près de l'âtre crépitente. L'aubergiste lui avait permis exceptionnellemnt de dormir ici plutôt qu'à l'extérieur, afin de le protéger du froid et des lycanthropes - mais surtout parce qu'il était lui-même saoul et qu'il dormait en face de Walex.

Menelwin s'endormit aussi dans la salle commune pres de l'atre crépitant d'un sommeil agité où elle se vit crépiter au milieu de la place, tandis que la jeune joueuse de carte riait en dévoilant des crocs démesurés une lueur bestial dans les yeux.

Organisateur Nombre de messages : 937 Age : 45 Date d'inscription : 30/09/2006

Un nouveau jour de leva.
Alors que le soleil s'extrayait laborieusement de la ligne d'horizon, Thiercelieux tremblait sous les puissants ronflements des ses habitants.

Panique à Thiercelieux 4 - Page 4 Villageth0

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Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 16/01/2007

Dame Madeleine se leva et regarda par la fenetre de sa chambre, tout semblait bien calme, meme trop calme...La soirée s'était eternisée à la taverne mais était il arrivé quelque chose dans la nuit

Chiure de Troll!
Menelwin fut réveiller par la voix pateuse mais forte du tavernier qui lui réclamait une nuitée de gite. Encore sous l'émotion de son cauchemar Menelwin avait payer.
Crevure d'ange quelle sale nuit!
Menelwin aurait aimé pouvoir se restaure de quelque chose de chaud et d'épais, mais la tete du tavernier ce matin était encore moins engageante que d'habitude.
Va savoir ce qu'il peut bien mettre dans son potage de légumes...

Menelwin essaya de reformer son reve de la nuit, mais elle n'arrivait pas à s'y replonger et pourtant il restait present à la limite de son esprit et revenait des qu'elle essayait de le chasser...

Bien après que les derniers clients se fussent endormis, Carol avait quitté l'auberge, toujours réfléchissant. Il était allé voir l'Inquisiteur pour essayer une dernière fois de le persuader de ne brûler personne le lendemain, en attendant d'en savoir un peu plus sur les personnes présentes. L'Inquisiteur l'avait remballé comme à son habitude, s'en était suivit un échange de mots doux dont les deux hommes avaient maintenant l'habitude (mais qui semblait toujours autant agacer l'Inquisiteur ... Carol ne comprenait pas pourquoi).

Il était ensuite allé vérifier où les gardes avaient été placés et vit qu'aucun groupe de ronde n'était prévu. Grommelant, il avait décidé de trouver un arbre quelque part dans le village et de commencer à observer la nuit.

Hélas pour lui, l'arbre qu'il avait truové était assez excentré et il n'avait vu aucun mouvement, rien entendu ... Par contre il avait neigé toute la nuit et le village était entièrement recouvert lorsque les premiers rayons du soleil firent leur apparition. Carol s'étira, sauta au bas de son arbre et se dirigea d'abord vers la grange de Johane pour nourrir sa jument qui l'attentait.